C’est un article très vendeur qu’a publié mercredi le journal français les Echos suite à un entretien avec le responsable du bureau parisien de l’Agence marocaine de développement des investissements (Amdi), Mohammed Amrabt. L’homme vante la proximité géographique et fiscale entre le royaume et l’Hexagone, pour attirer le maximum d’investisseurs français. En même temps, de nombreux freins à
«Je t'aide à créer de l'emploi, tu me donnes ta nourriture». C’est ainsi qu’on pourra résumer le nouveau deal que le Qatar vient de proposer au Maroc. En effet, Doha veut investir dans des projets agricoles du royaume chérifien à condition que Rabat partage sa récolte. Une mission est attendue au Maroc pour poser le cadre de la coopération entre les deux pays.
Liquidité insuffisante, transactions boursières en chute libre, ... La performance financière du Maroc est actuellement dans le collimateur des évaluateurs internationaux qui menacent de dégrader le royaume de l'indice des marché émergents à celui des marchés de frontière. Une décision qui ferait fuir de nombreux investisseurs, mais les autorités chérifiennes relativisent.
Le Maroc poursuit sa quête aux investissements étrangers. Les entrepreneurs irakiens répondent à l’appel et relèvent quelques freins au déploiement de leurs affaires dans le royaume chérifien. Il s’agit notamment de l’obtention du visa marocain qui est un véritable parcours du combattant. Rabat serait prêt à assouplir la procédure.
Après avoir manifesté un intérêt prononcé pour les actions de Maroc Telecom mises en vente par Vivendi, le Qatar se tourne vers le le marché marocain de la plasturgie. Douze entreprises dont les plus importantes du pays arrivent au Maroc en juin prochain pour faire valoir leur savoir faire.
Depuis que l’Etat a décidé de réduire de 15 milliards de dirhams l’enveloppe allouée aux investissements pour l’exercice 2013, les réactions s’enchainent. Politiques, économistes, tous déplorent les orientations du gouvernement Benkirane, appelant notamment à des réformes structurelles.
Visiblement, les engagements gouvernementaux auront du mal à résister à la crise économique. En 2012, l’équipe Benkirane se refusait de réduire le budget consacré à l’investissement. En cette année, elle vient de réviser sa position. Les secteurs sociaux seront les premiers affectés par une telle mesure.
L'investissement des Marocains résidents à l'étranger (MRE) au Maroc dépourvu d'un véritable stratégie, le ministère de tutelle lance une étude dans le cadre d'une approche participative impliquant les MRE.