Les Marocaines bloquées à l'étranger suite à la fermeture des frontières souffrent particulièrement de ces deux mois passés loin de chez elles. Femmes enceintes, ayant accouché récemment ou femmes seules accompagnées d'enfants en bas âge, doivent prendre leur mal en patience. Jusqu'à quand...
Après cinq jours de bras de fer, le ministre de la Santé Anas Doukkali a rencontré les représentants du corps médical, de la CNOPS et de l’ANAM, afin de dépasser la situation de blocage après la décision de la CNOPS de prendre en charge les césariennes de convenance sur la base d’un accouchement pas voie basse.
A partir du 1er mai, la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) facturera les accouchements par césarienne sur la base de ceux par voie basse, sauf motivation clinique écrite où le médecin traitant donne une explication clinique à ce recours. Selon les chiffres de la Caisse, c’est le privé qui se taille la part du lion de cette pratique où des abus sont suspectés.
A partir du 1e mai, la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) exigera un rapport médical détaillé, motivant le recours à l’accouchement par césarienne pour chaque demande de prise en charge. La Caisse estime que le taux de cette intervention est «anormalement» élevé et dit vouloir lutter contre ses usages «injustifiés». De quoi provoquer l’ire des médecins du
En médecine, et qui plus est en obstétrique, on ne doit nullement octroyer des soins selon le porte-monnaie des gens.