Les fonds européens promis au Maroc pour le contrôle de ses frontières arriveront-ils à bon port ? Dans ce processus en étapes, le royaume attend encore des tranches des 140 euros promis, d’ici la fin de l’été, pour permettre notamment de freiner les arrivées en Espagne. Cependant, les responsables de la gestion frontalière et migratoire redoutent que cela ne suffise pas.
Khalid Zerouali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières au ministère de l’Intérieur, veut que la collaboration entre le Maroc et l’Union européenne s’inscrive dans une perspective sur le long terme.
La Commission européenne peine pourtant à aider le royaume dans la gestion des flux migratoires. En cause notamment, l’insuffisance des ressources du Fonds fiduciaire de l’Union européenne pour l’Afrique du Nord.