Le sous secrétaire général de Al Adl Wal Ihassane, Fathallah Arsalane, mouvement islamiste interdit mais toléré, se montre alarmiste. Selon lui, le régime marocain, entendez le roi, n’a pas entendu les alertes du printemps arabe et aujourd’hui le risque d'une révolte populaire de grande ampleur est réel.
«Nous sommes disposés à créer un parti (…) mais l’Etat est-il prêt à nous accepter en tant qu’entité politique». Les propos sont du numéro deux d’Al Adl wal Ihassane. Ils ont le mérite de réitérer la volonté de la Jamaâ de s’intégrer dans le jeu politique mais sans aucune condition. Le bras de fer se poursuit entre les deux camps.
Qu’arrive-t-il au Prince Moulay Hicham, le cousin du roi Mohamed VI et troisième dans la ligne de succession au trône alaouite ? Habitué à des sorties tonitruantes dans la presse dans lesquelles il n’hésite pas à critiquer le Maroc, le prince livre cette semaine, au New York Times, une analyse, au ton posé, sur la façon dont les monarchies arabes, dont le Maroc, ont réussi à négocier le virage des
Le journaliste marocain Ali Amar est co-auteur de «Paris-Marrakech: Luxe, pouvoir et réseaux» avec son confrère Jean Pierre Tuquoi, spécialiste du monde arabe. Disponible en France depuis le 25 janvier dernier, cet ouvrage enquête décortique les «relations quasi incestueuses et extravagantes qui unissent la France et le Maroc». Interpellé par Yabiladi.com, Ali Amar donne des éléments supplémentaires à
A des intervalles très courts, les royaumes du Maroc et de Jordanie ont vu se manifester à leur égard, l’intérêt des grandes puissances de l’Occident (G8) et des monarchies pétrolières du Golfe persique. Alors que ces pays n’ont pas (encore) connu les mêmes tourments que la Tunisie, l’Egypte ou la Libye, on s’interroge sur les dessous de ces mains si généreusement tendues.
Jacques Chirac et la monarchie marocaine, c’est pour le meilleur et pour le pire. Dans le tome 2 de ses mémoires, l’ex locataire de l’Elysée réaffirme que «la monarchie reste le seul garant» de la stabilité du Maroc. A l’heure où une nouvelle constitution s’apprête à limiter les pouvoirs du roi, l’ouvrage de l’ancien président français tombe à pic.
L'attention médiatique sur la contestation au Maroc a baissé après le discours du roi du 9 mars, mais le Maroc n'en est pas moins dans une phase cruciale du processus démocratique. Les travaux sur les réformes de la constitution se font à huis clos. Aujourd'hui se pose la question : un débat sera-t-il organisé sur le texte que présentera la commission de révision? Des amendements pourront-ils être apportés ?
Le Mouvement du 20 février et le contexte actuel dans le monde arabe ont chamboulé, ou plutôt accéléré le calendrier des réformes au Maroc. Le politologue Mohammed Darif, analyse ces changements constitutionnels.
Ahmed Réda Benchemsi, ancien directeur du magazine TelQuel, vient de briser une longue période de silence pour déclarer –avec beaucoup d’émotions- son soutien et sa fierté avec le mouvement du 20 février. Une position qui tranche avec l’édito de Karim Boukhari, nouveau directeur de TelQuel. L’ex magazine de Benchemsi s’est illustré dans le conformisme ces dernières semaines, alors que même Maroc