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Clash Maroc-Syrie à l'ONU : La reponse de l'ambassadeur marocain

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La réponse du berger à la bergère. Intervenant en marge d’une réunion ministérielle consacrée à la situation humanitaire en Syrie,  l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Mohamed Loulichki, a répondu, jeudi soir, aux multiples provocations du représentant syrien à l’ONU, Bashar Jaafari, en mettant en exergue la «parfaite symbiose entre le peuple marocain et son Roi et les réformes approfondies couronnées par une constitution avancée», rapporte la MAP.

Le délégué syrien, qui a manifestement «choisi comme meilleure défense l’attaque», s’est vu contester par son homologue marocain la légitimité de critiquer les institutions et la monarchie marocaines, à laquelle «les 32 millions de marocains» sont profondément attachés et dont ils sont «fiers».  

L’ambassadeur du Maroc a également tenu à rappeler que le peuple marocain n’avait jamais hésité à apporter «son soutien aux peuples arabes,  à commencer par le peuple syrien», prenant à témoin l’intervention en 1973 des Forces Armées Royales en Syrie pour la défense de l’intégrité territoriale du pays.

En réponse aux critiques du délégué de Bachar El Assad sur la question du Sahara, l’ambassadeur Loulichki a tenu à rappeler que la séance du Conseil était consacré à la Syrie et qu’il ne se laisserait de ce fait pas entrainer sur ce terrain-là. 

Enfin, pour conclure Mohamed Loulichki a cité un vers de poésie arabe, portant ainsi l'estocade : " S'il vous parvient des insultes proférées à mon égard par un infâme, se sontun témoignage de ma perfection. "

c'est si bien dit.
Auteur : sarafansud
Date : le 02 septembre 2012 à 17h04
c'est tellement bien rédigé.tellement bien argumenté tellement bien renséigné.
j'ai cru lire un texte officiel de la télévision syrienne.
propagande quand tu nous tiens,vous va comme un gant.
Les groupes armés en Syrie ne défendent pas la démocratie, ils la combattent
Auteur : Clontarf
Date : le 02 septembre 2012 à 14h47
En premier lieu, l’interprétation des événements syriens comme un épisode du « printemps arabe » est une illusion car ce « printemps » n’a pas de réalité. C’est un slogan publicitaire pour présenter positivement des faits hétéroclites. S’il y a bien eu une révolte populaire en Tunisie, au Yémen et au Bahrein, il n’y en a pas eue, ni en Égypte, ni en Libye. En Égypte, les manifestations de rue se sont limitées à la capitale et à une certaine bourgeoisie, jamais, absolument jamais, le peuple égyptien ne s’est senti concerné par le spectacle télégénique de la place Tahrir [1]. En Libye, il n’y a pas eu de révolte politique, mais un mouvement séparatiste de la Cyrénaïque contre le pouvoir de Tripoli, puis l’intervention militaire de l’OTAN qui a coûté la vie à environ 160 000 personnes.

Deuxièmement, les dirigeants du Conseil national syrien (CNS) comme les commandants de l’Armée syrienne libre (ASL) ne sont aucunement des démocrates, au sens qu’ils seraient favorables à « un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », suivant la formule d’Abraham Lincoln reprise dans la Constitution française.

Ainsi, le premier président du CNS fut l’universitaire parisien Burhan Ghalioun. Il n’était aucunement « un opposant syrien persécuté par le régime » puisqu’il venait et circulait librement dans son pays. Il n’était pas non plus un « intellectuel laïque » comme il le prétend, puisqu’il était le conseiller politique de l’Algérien Abbassi Madani, président du Front islamique du salut (FIS), aujourd’hui réfugié au Qatar.

Son successeur, Abdel Basset Syda [2], n’est entré en politique qu’au cours des derniers mois, et s’est immédiatement affirmé comme un simple exécutant des volontés états-uniennes. Dès son élection à la tête du CNS, il s’est engagé non pas à défendre la volonté de son peuple, mais à appliquer la « feuille de route » que Washington a rédigé pour la Syrie : The Day after.

Le conflit syrien a été prémédité par les Occidentaux

La volonté occidentale d’en finir avec la Syrie est connue et elle suffit largement à expliquer les événements actuels. Rappelons ici quelques faits qui ne laissent aucun doute sur la préméditation des événements [3].

La décision de faire la guerre à la Syrie a été prise par le président George W. Bush lors d’une réunion à Camp David, le 15 septembre 2001, juste après les attentats spectaculaires de New York et Washington. Il était prévu d’intervenir simultanément en Libye pour montrer la capacité d’action sur un double théâtre d’opération. Cette décision a été attestée par le témoignage du général Wesley Clark, ex-commandeur suprême de l’OTAN, qui y était opposé.

Dans la foulée de la chute de Bagdad, en 2003, le Congrès a adopté deux lois donnant instruction au président des États-Unis de préparer une guerre contre la Libye et une autre contre la Syrie (le Syria Accountability Act).

En 2004, Washington a accusé la Syrie de cacher sur son sol les armes de destruction massive que l’on ne parvenait pas à trouver en Irak. Cette accusation a fait long feu lorsqu’il a été admis que ces armes n’avaient jamais existé et n’étaient qu’un prétexte pour envahir l’Irak.

En 2005, après l’assassinat de Rafik Hariri, Washington a tenté d’entrer en guerre contre la Syrie, mais n’y est par parvenu car elle a retiré son armée du Liban. Les États-Unis ont alors suscité des faux témoignages pour accuser le président el-Assad d’avoir commandité l’attentat et ils ont créé un tribunal international d’exception pour le juger. Mais ils ont en définitive été contraints de retirer leurs fausses accusations après que leurs manipulations aient été mises à jour.

En 2006, les États-Unis ont commencé à préparer la « révolution syrienne » en créant le Syria Democracy Program. Il s’agissait de créer et de financer des groupes d’opposition pro-occidentale (comme le Mouvement pour la Justice et le Développement). Au financement officiel du département d’État s’est ajouté un financement secret de la CIA via une association californienne, le Democracy Council.

Toujours en 2006, les États-Unis ont sous-traité à Israël une guerre contre le Liban, dans l’espoir d’y impliquer la Syrie et de pouvoir intervenir. Mais la rapide victoire du Hezbollah a fait échouer ce plan.

En 2007, Israël a attaqué la Syrie, bombardant une installation militaire (Opération Orchard). Mais là encore, Damas a gardé son sang-froid et ne s’est pas laissé entraîné dans la guerre. Des vérifications ultérieures de l’Agence internationale de l’énergie atomique ont montré qu’il ne s’agissait pas d’un site nucléaire, contrairement à ce qui avait été affirmé par les Israéliens.

Alors, avec tout ceci, je crois que Mr l'Ambassadeur pourrais faire un minimum de recherche avant de se lancer dans des discours vides de sens et dénués de tout fondement.

ahhh, propagande quand tu nous tiens !!!!!!!
DE QUELLE CONSTITUTION VOUS PARLEZ ???
Auteur : paris2000
Date : le 01 septembre 2012 à 21h57
Mr l ambassadeur la soit disant nouvelle constitution adopté par referendum le 1 juillet 2011 n est pas celle présenté au roi ni celle du referendum ni celle publié au bulletin officiel ! ( voir l économiste édition vendredi 31 juillet )

il parait meme qu elle differente aussi de celle traduite en français !!!

Alors de quelle constitution parlais vous aux nations unis ? et de quelle démocratie ? et de quels Marocains les intelligents ou les Cons... ?

et le roi dans tout ça est ce qu il est au courant de tous ces 'constitutions' ou pas !!?
quel oublie
Auteur : sakki
Date : le 01 septembre 2012 à 20h17
un bataillon des FAR a participé au côté de l'armée syrien pour défendre le golan et le voilà est frappé d'une amnésie
niant ainsi nos soldat qui ont laissé leur peau ou blessés sur le front
c'est comme avec le voisin on l'a aidé dans tous les domaines et le voilà il arme des terroristes polizbel pour nous nuire
+1000
Auteur : sakki
Date : le 01 septembre 2012 à 20h13
merci et exacte notre mur de protection est la monarchie
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