Al Adl wal Ihsane a remis au gôut du jour son opposition à la monarchie héréditaire. Ce retour aux sources est accompagné par deux ouvertures sur deux sujets chers à l’Etat : l’intégrité territoriale et le principe de l’Ijtihad en islam.
Dans son discours devant les PJDistes de Fès, Abdelilah Benkirane a ainsi pointé la responsabilité de la France dans la dernière résolution du Parlement européen sur le Maroc. Il a également critiqué l’hostilité de l’Algérie à l’égard du royaume et le gouvernement d’Aziz Akhannouch.
Tout en réaffirmant que le nouveau modèle place l’humain au cœur du développement, le président de la CSMD a affirmé que les «tensions positives» entre «un Etat démocratique fort dans ses rôles» et une «société forte et mobilisée» constituent «l’essence de ce Maroc que nous cherchons».
Plus l’échéance des éléctions législatives approche, plus les inquiétudes au sein du PJD se font entendre. Peu confiants dans la direction d’El Othmani, certains en appellent au retour de Benkirane.