Al Adl wal Ihsane hausse le ton contre le Palais. Le mouvement islamiste attribue tous les problèmes que connait le Maroc à la monarchie. Même la gestion par le Palais du dossier du Sahara occidental ne satisfait guère AWI. En revanche, pour les disciples du tandem Abbadi-Arsalane, le gouvernement Benkirane est dédouané.
Le prince Moulay Hicham qui publiera son nouveau livre «Journal d'un prince banni» ce 9 avril est revenu sur le règne du roi Mohammed VI dans une interview accordée au journal Le Monde. Celui qui est surnommé le «prince rouge» pour ses positions contre le Makhzen s’est prononcé sur plusieurs sujets, notamment les règnes de Hassan II et de son successeur Mohammed VI, le Sahara, le printemps arabe, dont il considère que le
Al Adl wal Ihassane et son nouveau tandem dirigeant, Abbadi-Arsalane, tendent la main aux factions de gauche, non-encore adoubée par le Makhzen. Ils leur proposent de joindre leurs efforts en vue de mettre un terme à «l’emprise de l’institution monarchique sur la vie politique».
La relation entre le PJD et une partie de l’entourage royale traverse-t-elle une mauvaise passe ? Si Benkirane a opté pour le silence, ses proches fidèles se chargent de dire tout haut ce que le Chef du gouvernement pense tout bas. En l’espace de cinq jours, ils ont multiplié les sorties médiatiques, laissant entendre que tout n’est pas rose.
Près de deux semaines après le déclenchement de l’affaire DanielGate, le prince Hicham El Alaoui, cousin germain du roi Mohammed VI, également chercheur à l’Université de Stanford, aux Etats-Unis, réagit à son tour à la polémique. Dans une tribune publiée par le journal espagnol El Pais, celui que l’on surnomme le Prince rouge revient longuement sur le «pardon royal» accordé
La régence est une institution assez marginale dans l’histoire de la monarchie marocaine. Dans les monarchies occidentales où elle a souvent eu cours, elle sert à suppléer, dans un système héréditaire par voie de primogéniture (autrefois mâle), à l’incapacité du titulaire du trône à exercer ses fonctions – généralement en raison de son trop jeune âge,
Il y a quelques années, Nadia Yassine déclarait sa flamme pour le régime républicain. Son père, préférait un pouvoir basé sur achoura et s’opposait à la monarchie héréditaire. Son fidèle successeur, Mohamed Abbadi, est du même avis.
Septembre 2011, dans un entretien accordé à la revue Le Débat, le prince Hicham se disait confiant en l’avenir du Maroc : «je suis également optimiste, à terme, pour le Maroc, qui devrait se démocratiser progressivement». Sept années plus tard, la potion de la démocratie à petites doses, comme défendait Hassan II contre la démocratisation tout azimut soutenue par François Mitterrand lors du