Hassan Chalgoumi a toujours montré un soutien indéfectible pour l'humour irréverencieux de Charlie Hebdo. Il se montre désormais moins ouvert aux taquineries d'un humoriste bruxellois qu'il menace de poursuite judiciaire.
Fini le temps des «On est tous Charlie !». Il semblerait que la défense de la liberté d’expression ait volé en éclats sous les coups de boutoir de l’Etat d’urgence. Charlie Hebdo lui-même n’y a pas résisté. Irrévérencieux au siècle dernier, il est depuis quelques années un allier objectif des Sarkozy, Valls et autres faucons du pouvoir politique français. Explications.
Chaque rentrée scolaire vient avec son lot de polémique. En Belgique pour la nouvelle année scolaire, un dessin publié par un quotidien néerlandophone qui présente un caractère pour le moins islamophobe fait débat. Ce qui choque au-delà de tout est l'utilisation des enfants dans cette caricature controversée.
Fakhr Motii suit et tourne en dérision l’actualité politique marocaine à travers des photographies détournées et commentées. Au sommet du gouvernement, Abdellilah Benkirane est le héros malgré lui du Benkiki show.
Sur la route qui le mène à Casablanca, nous avons pu joindre par téléphone Khalid Gueddar. Quelques heures auparavant, le caricaturiste venait juste d’être libéré. Son procès s’ouvrira le 13 juin, non pas pour avoir publié une caricature d’un membre de la famille royale mais pour «état d’ébriété sur la voie publique» et «insultes aux policiers».
Le journaliste et écrivain espagnol Ignacio Cembrero a été empêché de mener une conférence à l’Ecole de Gouvernance et d’Economie de Rabat prévue le 29 février prochain, puis son journal a été censuré en raison de la publication d'une caricature du roi Mohammed VI. Yabiladi l’interroge sur ces deux évènements mais également sur ce qu'il pense des changements
Et de quatre ! Après l’Express, le Nouvel Observateur et Just Men, c’est le magazine bimestriel français Gazelle Mag qui vient d’être censuré au Maroc. Le tout premier numéro qui devait sortir au royaume est celui qui a été censuré. La direction du magazine a t-elle planifié cette censure pour créer du buzz au royaume ? Eléments de réponse.
Depuis midi, la rumeur sur la censure du dernier numéro du Canard enchainé enfle sur le web. La presse en ligne rapporte que l’hebdomadaire satirique francophone a été, encore une fois, muselé par les services de la censure. Pour cause : un article dévoilant l’achat par le Maroc d’un logiciel d’espionnage informatique à la France, caricature de Mohamed VI à l’appui.