Après cinq semaines de détention, le président de l’association chiite «Ressalis progressistes» verra son procès débuter ce mardi 5 juillet. Il encourt jusqu’à 5 ans de prison. De son côté, l’Iran, auto-proclamée protectrice des minorités chiites dans les pays sunnites, a choisi d'observer le silence jusqu’à présent.
Les chiites marocaines, réunis au sein de Ressalis progressistes, annoncent l’interpellation du président de leur association. Selon eux, Abdou Chougrani serait interrogé à Fès par un service de la sûreté.
La deuxième tentative, après celle de 2013, des chiites marocains de s’organiser dans un cadre associatif a échoué. Les concernés n’excluent pas un recours à la justice.
Après le lancement de l’association «Ressalis progressistes» par des chiites marocains, les critiques n’ont pas tardé. Dans un entretien avec Yabiladi, Aissam El Hassani, l’un des responsables de l’association défend le droit de ses membres à lancer une telle initiative. Interview.
Plus de trois ans après l’échec de leur première tentative, les chiites marocains sont parvenus à créer à Tétouan un cadre associatif pour se réunir. Ils profitent ainsi du rétablissement des relations entre le Maroc et l'Iran.
Des chiites et quelques associations modernistes s’opposent à la présence au Maroc d’un religieux saoudien. Chacun est cependant motivé par ses propres raisons pour dénoncer la visite.
Le Maroc tient, semble-t-il, à la reprise de ses relations avec l’Iran. Même si le Bahreïn, allié traditionnel du royaume, a rappelé samedi son ambassadeur à Téhéran «pour consultation» dans le sillage de la nouvelle crise entre les deux pays, le Maroc a préféré pour l’instant garder le silence. L’ambassadeur de Manama à Rabat tente de son côté de forcer la main des
Driss El Hani est considéré comme le chef spirituel des chiites marocains. Mais il préfère se présenter comme un géo-stratège. Suite à notre article sur la page Facebook regroupant des Marocains chiites saluant la perte d'un F-16 et de la disparition du pilote marocain, nous avons souhaité l'interrogé pour comprendre les enjeux de cette guerre au Yémen et la position de la minorité chiite au Maroc.
La disparition d'un avion F-16 des forces royales air au Yémen n'a pas suscité de réaction des représentants politiques marocains. Par contre des chiites marocains jubilent à l’annonce de la disparition de l’avion de combat. Sur Facebook, ils commentent largement l’incident et saluent l’ «exploit» des Houthis.