Hier, Ali Benflis, un des candidats les plus sérieux aux présidentielles algériennes a tenu à exprimer son soutien au Polisario en se prononçant en faveur du referendum au Sahara occidental et en accusant le Maroc d’entraver la construction maghrébine. Concernant ces deux sujets, l’ancien Premier ministre a nettement révisé ses positions datant de 2004.
Après des semaines de calme, de nouveaux heurts se sont produits à Laâyoune. Ils coïncident avec la visite dans la région, d’une délégation de diplomates étrangers accrédités.
A quatre mois de la présentation d’un nouveau rapport de Ban Ki-moon, le Polisario dénonce les opérations de prospections pétrolières au Sahara occidental. Les ressources naturelles et les droits de l’homme sont les deux axes majeurs de l'action du Front sur la scène internationale.
Le contrôle du commerce dans les camps de Tindouf est d’une importance capitale pour l’armée algérienne. Tout écart à cette règle est passible de lourdes sanctions, y compris la mort. C’est le châtiment que vient de subir des négociants sahraouis.
La tenue du prochain round de négociations indirectes entre le Maroc et le Polisario est sérieusement menacée. Le Front se rétracte et nie toute réunion de pourparlers de paix. Des pressions algériennes seraient à l’origine de cette volte-face.
Le Polisario confirme qu’un round de négociation avec le Maroc aura lieu ce mois, probablement en Suède. Toutefois, il évite d’évoquer la mise à l’écart de l’Algérie. En revanche, un média en ligne du voisin de l’Est commence déjà à baliser le terrain pour cette issue.
Il y a presque deux mois, Christopher Ross annonçait le remplacement des réunions informelles par des négociations, toujours, indirectes, mais discrètes entre le Maroc et le Polisario. Janvier 2014, pourrait connaître le coup d’envoi de cette nouvelle stratégie.
Après plus de quatre mois d’attente, la Haute délégation des prisons à un nouveau patron : Mohamed Salah Tamek. Ce Sahraoui, qui a soutenu le Polisario par le passé, a lui-même connu les prisons marocaines en tant que prisonnier politique. Il succède à Hafid Benhachem qui avait été écarté suite au Danielgate.