Les autorités marocaines seraient-elles en train de réviser leur position vis-à-vis des projets de combattants en Syrie ? Les arrestations, opérées hier dans plusieurs villes du royaume, d’une vingtaine de personnes attestent de cette nouvelle tendance.
C’est un parcours des plus contradictoires dont a fait preuve un Britannique d’origine marocaine à Londres, avant son départ pour la Syrie. Pour financer son voyage et aller combattre le régime d’Al Assad, le «jihadiste» agressait des gens avec un taser, dans un quartier huppé de la capitale anglaise.
Un Marocain, anciennement détenu en Espagne pour sa présumée appartenance à une cellule de recrutement pour le jihad en Irak, accuse aujourd’hui deux gardes civils espagnols de torture. Sa plainte vient d’être reçue par la Cour de Madrid.
L’apologie au terrorisme conduit en prison. En France, ce n’est pas un journaliste qui est mis derrière les barreaux pour cette accusation mais un cyber-jihadiste convaincu, totalement acquis à Al Qaïda. Détails.
Après l’Irak, les Marocains combattent en Syrie. Nombreux sont les salafistes qui ont rejoint le Groupe Annosra, pourtant considéré comme organisation terroriste par la Maison blanche. Ils n’empruntent plus des voies clandestines pour rejoindre la Syrie. Une opération qui suscite des interrogations. Et elle n’est pas sans rappeler les conditions de voyages des recrues, dans les années 80, en partance pour renforcer les troupes des