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Syrie : Un marocain emmène ses cinq fils au jihad

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Un Marocain qui s’est rendu en Syrie pour combattre le régime de Bachar Al Assad a décidé d’emmener ses cinq fils pour faire y le jihad. Selon EFE qui cite le quotidien arabophone Al Ahbar Al Youm, la famille a quitté Tanger il y a trois mois en passant par la Turquie pour retrouver le père du nom d’Ahmed Chaara. Celui-ci s’occupait depuis plusieurs mois en Syrie d’une cellule de combattants marocains.  

Le père qui serait analphabète vendait du tabac de contrebande et de la volaille au quartier populaire Beni Mekada, réputé pour être un fief de beaucoup de salafistes. Selon la même source, depuis son arrivée à Latakia, une ville côtière proche de la Turquie, la famille a posté des photos sur le réseau social Facebook. Sur les images, figurent le père ainsi que deux de ses enfants qui étaient en Syrie à côté d’autres jihadistes.

Deux autres photos du fils cadet de 13 ans, Oussama, ont été postées. La première a été prise à Tanger lors d’une manifestation du mouvement du 20 février pour la libération des prisonniers salafistes alors que la deuxième dans laquelle l’enfant portait une tenue militaire en tenant une Kalachnikov a été réalisée en Syrie.

Selon un membre de la société civile de Tanger, Hasan al Hadad, un «nombre significatif» d'enfants du quartier Beni Mekada est partie en Syrie. Hadad a regretté que le  voyage d’Oussama survienne suite à une «incitation» de beaucoup de jihadistes.

Séquelles et blessures du passé....ne sont pas guéries;ça dit bien ce que ça veut dire.....
Auteur : pouic2011
Date : le 27 novembre 2013 à 12h32
Mon texte n'est pas du tout pessimiste mais sans complaisance,il bouleverse peut-être.
Oui Béni-Makada,Casa barata,Bou-khachkhach "Aw l3amala",quartier Administrtif, s'étaient des favelas ou des ghettos si tu veux et dont le Maroc "les gouvernants sous l'égide de S.M." ne voulait pas se débarrasser de ces bidonvilles et ne se mobilisait pas dans ces quartiers.Aucun investissement gouvernemental,ni royal contre les inégalités sociales dans les quartiers populaires cités ci-dessus.
Les citoyens de ces quartiers isolés étaient des PARIAS pour le pays,surtout après le massacre du Rif "Génocide" dont les historiens Marocains doivent en parler,sont devenus DES BOMBES HUMAINES après 3 générations.
Avec tant de mépris,d'injustices,de frustrations "Al Hogra",le Royaume a cru pouvoir les isoler,mais le résultat est là présent avec tant de violence,tant de révolte mais aussi avec tant de fraternité,sociabilité et tant de chaleur Humaine et ces enfants qui jouent au foot dans tous les coins de rue; désespérés; parfois HEUREUX ;mais avec un avenir incertain......
Dernière modification le 27/11/2013 12:35
Pouic2011
Auteur : tangerois034
Date : le 27 novembre 2013 à 11h40
A t'entendre Pouic, on a l'impression que Béni-Makada est un Ghetto, sans loi ni droit, ou sorti d'une Favella brésilienne...Tu exagère énormément comme à ton habitude...tu vois du noir et des complots partout, je dois avouer que tu es un sacré pessimiste, alors qu'il ne faut jamais généralisé, mais c'est bien sûr ton droit.....
Et je parle en connaissance de cause puisque j'habite ce quartier....
OUI ET LE RETOUR
Auteur : imlil7777
Date : le 27 novembre 2013 à 11h34
APRES LEUR EPISODE EN SYRIE QUE FAUT IL FAIRE DE CES PAUVRE GENS DEVENUS AINSI DES TERRORISTES?

Je pense qu'il faut pas les accepter et de les refouler vers la Syrie ou ailleurs. Si on quitte le Maroc pour aller se battre, ben vaut mieux y rester. La mort ou l'asile
Au pire un bracelet électronique A VIE car ces gens subissent un lavage de cerveau irréversible . DONC pour les volontaires au départ, faut leur dire AU REVOIR ET A DIEU
Dernière modification le 27/11/2013 11:36
Ne pas stigmatiser le quartier-ghetto animé et surpeuplé de Béni-Makada-Rueda
Auteur : pouic2011
Date : le 27 novembre 2013 à 07h52
Ce quartier de la banlieue Tangéroise n'est pas le fief des salafistes c'est le dortoir des opprimés et des laissés-pour-compte.
Les citoyens Marocains Tangérois de cette banlieue,un des premiers bidonvilles construit par les premiers Migrants Rifains ont été toujours montrés du doigt par tous les gouvernants successifs sous l'égide de cette Monarchie.
Cette banlieue n'est pas un dortoir de bobos mais bien un dortoir de marmites à pression.
De cet engagement de ce père de famille et ses enfants au jihad,il est bon à retenir certaines choses,ce n'est pas la religion qui est la cause mais bien le mépris subi dans son propre pays par ces gouvernants et à la recherche pour le DROIT DE MOURIR DANS LA DIGNITÉ.
QUAND LA COLÈRE SE DÉCLARE Á BÉNI-MAKADA,SES LIMITES SONT DIFFICILES Á CONTENIR.....SÉQUELLES ET BLESSURES DU PASSÉ NE SONT PAS GUÉRIES ET ENCORE Á VIF DES ANNÉES PLOMB ET Á LA MÉMOIRE DU GÉNOCIDE AU RIF SOUS HASSAN II ET OUFKIR.
Dernière modification le 27/11/2013 08:35
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