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France : Un homme arrêté en Normandie pour apologie au terrorisme

L’apologie au terrorisme conduit en prison. En France, ce n’est pas un journaliste qui est mis derrière les barreaux pour cette accusation mais un cyber-jihadiste convaincu, totalement acquis à Al Qaïda. Détails.

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Temps de lecture: 2'

L’affaire Ali Anouzla a, désormais, son "pendant" en France. Selon le quotidien Le Monde «une information judiciaire a été ouverte, jeudi 19 septembre, à l'encontre du traducteur français de la revue d'Al-Qaïda, Inspire, diffusée sur internet». Motif de son arrestation : «apologie du terrorisme» et «provocation à la commission d'actes de terrorisme».

La revue anglophone Inspire a été créée le 2 juillet 2010 par Al Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA). La publication délivre «conseils religieux, propagande anti-occidentale, recettes et méthodes pratiques pour mener le djihad. Régulièrement, le journal cite également les "cibles" à abattre. En trois ans, onze numéros ont été publiés. Le dernier a été téléchargé plusieurs dizaines de milliers de fois», indique Le Monde.

L’homme aurait «reconnu son implication en sa qualité d'administrateur du site internet jihadiste Ansar al Haqq», indique un communiqué du parquet relayé par plusieurs supports en France.

Un Français converti à l’islam au service d’Al Qaïda

Comme le directeur de Lakome, le Français, de 26 ans a été, lui aussi, arrêté le mardi 17 septembre au matin par les enquêteurs de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à son domicile en Normandie. Après les 48 heures légales de garde à vue, Laurent L., alias Abou Sayed Al Normandi, a été informé des charges requises contre lui. Mais là s’arrête les similitudes avec l’affaire Ali Anouzla. Car contrairement au cas Anouzla, il ne s’agit pas de la diffusion d’une vidéo d’AQMI dans le but d’analyser un fait d’actualité mais on rentre vraiment dans l'apologie de l’idéologie d’Al Qaïda.

Avant que la police française ne mette la main sur lui, Laurent L. était dans le viseur des services de la sûreté, et ce, depuis le 6 juin 2013, date de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur la base de renseignements. «L'homme était l'administrateur d'un site faisant l'apologie du djihad, sur lequel il relayait régulièrement des communiqués des terroristes d'Aqmi», rapporte le site France Info.

Cette arrestation est la première depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle loi 2012 introduisant dans l’article 52 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881 la possibilité de placer en détention provisoire une personne mise en examen pour apologie d'actes de  terrorisme ou provocation à la commission d’actes de terrorisme. Un texte adopté dans le sillage de l’affaire Merah.

Espérons
Auteur : HamzaEHA
Date : le 20 septembre 2013 à 10h53
Dans ce cas il serait peut être pertinent de confier la ré écriture ce cet article a un journaliste maîtrisant plus la subtilité...

Non seulement le but n'est pas atteint mais les deux histoires n'ont aucun rapport...
Mauvaise interprétation
Auteur : admin
Date : le 20 septembre 2013 à 10h48
Bonjour,

Je pense qu'il y a une mauvaise interprétation de l'article. Le journaliste n'a jamais dit que les 2 cas était similaires. Il signale que la comparaison s'arrête aux faits reprochés avec le "Là s’arrête les similitudes avec l’affaire Ali Anouzla."

Au contraire le but est de montrer la différence entre le cas Anouzla et celui du traducteur français.
Hallucinant!
Auteur : Sibeling
Date : le 20 septembre 2013 à 09h00
Certains vrais journalistes se retrouvent en prison pour avoir voulu informer, pendant que d'autres se font appeler aussi "journalistes" pour pondre une prose aussi creuse que dangereuse!!?!

Appeler au meurtre, à la guerre, apprendre à faire des bombes, désigner des cibles à tuer etc... Tout ça devient selon l'auteur de cet "article" une simple opinion que l'on n'a pas le droit de réprimer au nom de la liberté d'expression?!

C'est d'un ridicule sans nom.
Comment comparer l'incomparable?
Les apprentis terroristes d'Al Qaïda ne seraient maintenant que des professionnels de l'information que l'on empêche de travailler.

A moins que Monsieur sous entende qu'un journaliste EST un terroriste?

Dans les 2 cas, un seul mot: honteux!
Dernière modification le 20/09/2013 09:04
Amalgame ?
Auteur : HamzaEHA
Date : le 19 septembre 2013 à 23h38
Comment peut on comparer L’affaire Ali Anouzla avec l'activisme terroriste ?

J'ai du mal a comprendre comment on peut assimiler l'auteur qui choisi le sujet d'un article pour relater des faits aux faits eux même...

Donc désormais lorsque un journaliste va écrire qu'une femme a été violée il devra aller passer 30 ans en prison pour viol ?

On peut diverger d'opinion cela n'implique pas de melanger les genres, en l'occurence cet article partisant et sous entendant tellement de choses...

Belle preuve du manque total de conscience professionnelle et d'objectivité, les bases des etudes de journalisme ont été oubliées pour plaire au pouvoir ?
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