Pour mieux comprendre le cheminement des pensées chez les jihadistes radicalisés, un groupe de chercheurs à Barcelone a examiné le cerveau d’Espagnols originaires du Maroc. Leur enquête conclut que l’extrémisme violent dans le cas des groupes islamistes peut être lié à l’exclusion sociale.
Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, une campagne avait été lancée pour exiger des pays islamiques de retirer des manuels scolaires les versets appelant au jihad. Le Maroc, comme les autres, s’était plié à ce diktat. Quinze ans après l’adoption de cette politique venue d’ailleurs, les groupes intégristes n’ont jamais eu autant d’adeptes. Driss El Ganbouri, chercheur marocain