Le CESE a annoncé hier son intention de produire à son tour un rapport économique sur les leviers d’approfondissement de l’intégration économique du Maroc à la CEDEAO. S’il s’agit toujours de lever les réticences dans la sous-région, la réflexion autour des intérêts du Maroc reste limitée.
Depuis juin dernier, le Parti historique de l’Istiqlal, à travers son nouveau secrétaire général Nizar Baraka, mène une opération visant une «réconciliation partisane avec le Rif». Rappel historique de Maâti Monjib et décryptages des politologues Abdessamad Belkebir, Omar Cherkaoui et Abderrahim El Allam.
De retour dans l’opposition, le parti de l’Istiqlal tente un grand coup de communication. Ses députés demandent la comparution des ministres Laftite et Daoudi pour les interroger sur la hausse des prix. En 2008, Nizar Baraka avait présenté un plan dit d’urgence contre la cherté de la vie, mais en vain.
L’élection du président du conseil de l’Istiqlal, prévue demain, a valeur de teste de l’autorité de Nizar Baraka sur son parti. La crédibilité du secrétaire général est en jeu. Explications.
Le PAM n’étant plus en mesure de constituer une opposition au gouvernement, l’Istiqlal se prépare à ce rôle. Cependant, la présidence de son secrétaire général au CESE, une institution constitutionnelle, pose un problème de crédibilité…
Même si Aziz Akhannouch a écarté la perspective de législatives anticipées, des signaux convergent vers un possible retour aux urnes. Le PJD se prépare à organiser ses congrès régionaux alors que l'Istiqlal devrait annoncer en avril la fin du "soutien critique" au gouvernement El Othmani pour assumer pleinement son rôle de premier parti d'opposition.
Tirant les leçons de la colère royale exprimée dans le discours du 29 juillet 2017, des partis politiques se mobilisent pour jouer les médiateurs entre les manifestants de Jerada et les autorités locales.
Après avoir fait main-basse sur les compositions des gouvernements depuis celui de Driss Jettou, les technocrates, qui n’ont jamais exercé de mandat électoral, saisissant des vents favorables, mettent le cap sur les partis politiques. L’élection de Nizar Baraka à la tête de l'Istiqlal n’est pas un cas isolé ; elle devrait être suivie prochainement par celle de Mohamed Hassad au Mouvement populaire.