L’élection de Nizar Baraka en octobre 2017 à la tête de l’Istiqlal n’a pas assuré le retour au calme au sein du parti. Le secrétaire général veut se débarrasser de la «tutelle» du sahraoui Hamdi Ould Errechid. Il semble que la «lune de miel» entre les deux hommes ait pris fin, hier soir, à Rabat.
Une des particularités du gouvernement El Othmani est qu’il n’a pas de réelle opposition parlementaire. Le RNI, pourtant membre de l’exécutif, joue ce rôle. Après une période de flottement, l’Istiqlal de Nizar Baraka vient de lancer la campagne pour récupérer ce qu’il considère comme son «dû».
Le secrétaire général de l’Istiqlal a répondu à John Bolton. Il a rappelé, dans une lettre adressée au responsable américain, certaines vérités se rapportant au différend du Sahara. L'occasion pour lui de remettre en question la représentativité du Polisario de la population sahraouie.
L’Istiqlal entend prendre une longueur d’avance sur les autres partis. A deux années de l’échéance de 2021, il demande une révision profonde des lois électorales. Le parti de Nizar Baraka a plaidé pour une participation politique partielle des MRE.