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Breve

Le fils d’Allal El Fassi s’en prend aux défenseurs de l’usage du français dans l’enseignement

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Abdelouahed El Fassi, fils du leader historique du Parti de l'Istiqlal. / Ph. DR
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Abdelouahed El Fassi a fini par briser son silence. L’ancien adversaire de Hamid Chabat à la tête du Parti de l'Istiqlal tente d’effectuer un retour sur la scène politique. Il surfe ainsi sur la vague de l’enseignement des matières scientifiques en français.

Sur la même longueur d’onde que son neveu et secrétaire général de l’Istiqlal, Nizar Baraka, Abdelouahed El Fassi s’en est violemment pris aux défenseurs des dispositions de la vision 2015-2030, n’hésitant pas à les traiter d’«agents du colonialisme».

«Ils mènent une campagne de diffamation dans le but d'imposer, comme d'habitude, la langue française en tant qu'unique langue vivante», a-t-il écrit. L’ex-ministre de la Santé sous le gouvernement Youssoufi I constate que le contexte actuel n’est pas sans rappeler celui ayant prévalu auparavant avec «la promotion de la Darija» au Maroc. «Nous sommes à nouveau face à une nouvelle tentative de dépréciation des capacités de la langue arabe», conclut-il.

Tout au long de l’histoire moderne du royaume, les leaders de l’Istiqlal ont toujours défendu une arabisation totale de l’enseignement, à commencer par Allal El Fassi, le père d’Abdelouahed. Néanmoins, certains ont veillé à inscrire leurs enfants dans des écoles françaises.

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