Le Maroc est le gardien des frontières de l’Europe jusqu’à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Dans un rapport rendu public aujourd’hui deux associations marocaine et française dénoncent la rétention, dans l’illégalité, et l’expulsion de centaines de voyageurs chaque année depuis la «zone de transit» de l’aéroport.
Le Sénat a adopté jeudi, en seconde lecture, par 177 voix contre 152, le projet de loi sur l’immigration. La deuxième chambre a notamment voté un compromis sur l’octroi du titre de séjour aux «étrangers malades». Le sésame ne pourra désormais être délivré qu'en cas d'«absence» du traitement approprié dans le pays d'origine.
Les expulsions d’étrangers sont devenues monnaie courante en France. Cependant, il existe un fait nouveau, du moins, un fait qui se généralise de plus en plus, en matière d’expulsion. Il s’agit de l’arrestation d’étrangers en partance pour leur pays d’origine, aux frontières françaises, suivie d’une rétention, avant qu’ils ne soient finalement expulsés. Selon Rue89 citant la Cimade, ce sont 32 Marocains qui ont été victimes de cette politique depuis le 1er janvier
Après les deux incendies qui se sont déclarés en fin de semaine dernière au centre de rétention pour sans papier du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), le ministre de l’immigration Brice Hortefeux décide de sévir. Il a notamment appelé les forces de l'ordre à plus de vigilance.