Le torchon brûle à nouveau entre le gouvernement et le mouvement Al Adl Wal Ihsane. Vendredi, la Jamaâ a répondu aux accusations du cabinet El Othmani, lui reprochant d’alimenter les protestations dans le secteur de la Santé. Une «fuite en avant» et un «mépris pour l’intelligence des Marocains», affirme le mouvement interdit mais toléré mais les autorités.
Alors que l’AMDH a annoncé dimanche sa participation à la marche prévue dimanche prochain en réponse à l’appel lancé par les familles des détenus, l’Assemblée mondiale amazighe a exprimé son soutien. Si Annahj addimocrati et la Fédération de gauche démocratique ont déjà confirmé leur présence, Al Adl Wal Ihsane n’a pas encore tranché.
Ce documentaire produit par Yabiladi revient sur l’histoire de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM), fondée en 1956 au lendemain de l’indépendance et restée aux mains du parti de l’Istiqlal, jusqu’à une scission ayant donné lieu à un virage à gauche. Des faits sanglants entre mouvements estudiants rivaux ont ensuite plongé les universités dans une violence sans fin.
Le mouvement Al Adl Wal Ihsane, interdit mais toléré au Maroc, a rendu public cette semaine son rapport politique. La Jamaâ fondée par Abdeslam Yassine revient sur les faits marquants de la période entre novembre 2017 et octobre 2018. Elle évoque l’annonce de l’échec du modèle de développement au Maroc, les Hirak et la campagne de boycott.
Nouvelle sortie médiatique de Fathallah Arsalane. Le numéro 2 d'Al Adl wal Ihsane annonce que la Jamâa est avec «le peuple», décochant des flèches en direction de la monarchie et du PJD.