Voilà plus de deux ans et demi que Al Adl Wal Ihsane, en dépit des différences de vues avec le PJD, demeure plutôt conciliante. Une stratégie que le n°2 de la Jamaâ souhaite couronner par la conclusion d'une «coordination» entre son association et le Mouvement unicité et réforme, la matrice du PJD. Explications.
Le rapprochement entre le PJD et Al Adl Wal Ihsane se précise. Le n°2 de la Jamaâ a mis de l’eau dans son vin lorsqu’il a abordé l’action du gouvernement Benkirane, au point de lui trouver même des excuses. En revanche, il n’hésite pas à critiquer ouvertement le roi et l’entourage royal. Auparavant AWI évitait, dans ses réquisitoires, de citer nommément le roi. Détails.
Officiellement, elle reste non-reconnue par l’Etat marocain. Et pourtant Al Adl Wal Ihsane est un acteur politique sollicité de toute part, grâce surtout à sa force numérique. Benkirane a compris l'enjeu électoral et souhaite sa participation au jeu politique. Pour le moment, AWI reste ouverte au dialogue en ne privilégiant aucun prétendant.
Comme prévu, les funérailles de Cheikh Yassine, fondateur et «guide spirituel» du mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane, ont eu lieu ce vendredi 14 décembre, à Rabat. Son corps a été inhumé au cimetière «Achohada» après la prier du vendredi. Plusieurs centaines de personnes se sont rendues à la capitale, des les premières heures de la journée, pour y assister.
Le 25 novembre 2011, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) se voyait remportait hauts les mains les élections législatives marocaines. Deux mois après et conformément à la nouvelle Constitution, un nouveau Chef du gouvernement, issu du parti vainqueur, est nommé par le roi Mohammed VI. Aujourd’hui, un an après, l’heure est plus que jamais à la critique.
«La Palestine unit les Marocains». Un slogan qui commence à perdre de la voix, preuve en est la marche de Casablanca. Le sujet est au cœur d’un duel à distance que se livrent le PJD et les adeptes de la Jamaâ. Decryptage.
Les incidents de Béni Bouyache, Boukiddarne et Imzouren figuraient sur l’agenda de Mohamed Sebbar, le secrétaire général du CNDH, en visite, dimanche, à Al Houceima.
En raison de divergences graves sur plusieurs points, le parti Al Adl Wal Ihsane (Justice et Bienfaisance) a décidé de quitter les activistes du 20 février. Même si ce divorce lui coûte l’un de ses membres les plus importants, le Mouvement du 20 février affiche sa détermination de survivre à cette rupture.
Le Maroc surveille de très près ses ressortissants établis en Espagne. Des ressortissants dans les rangs desquels figurent de nombreux adeptes du mouvement d’Al Adl Wal Ihsane que Rabat tente de contrecarrer en créant des associations religieuses chargées de promouvoir la ligne officielle du royaume. Les cours d’arabe et de religion destinés aux enfants de ces MRE sont également exploités par les autorités pour les