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Grand Angle

La Palestine au coeur de la surenchère entre le PJD et Al Adl wal Ihssane

«La Palestine unit les Marocains». Un slogan qui commence à perdre de la voix, preuve en est la marche de Casablanca. Le sujet est au cœur d’un duel à distance que se livrent le PJD et les adeptes de la Jamaâ. Decryptage.

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Dimanche, Casablanca a connu une marche de soutien à la cause palestinienne. Une semaine, auparavant, c’est Rabat qui avait rendez-vous avec la même initiative et placée sous le même slogan. Un seul point sépare les deux événements : la partie organisatrice. Le 25 mars c’est l’association Al Adl wal Ihassane qui en était l’initiatrice alors que celui du 1er avril revient à deux associations panarabistes qui ont réussi à convaincre, quasiment, toutes les formations politiques d’y prendre part bien entendu à l’exception des disciples de Abdeslam Yassine. «Ce n’est pas notre faute. Dès le début de mars, nous avons pris contact avec l’Association de Soutien au Peuple Palestinien et le Groupe National de Soutien à la Lutte des Combats des Peuples Irakien et Palestinien en vue de coordonner nos efforts et organiser une grande marche. Malheureusement, ils ont refusé que l’Instance Marocaine de Soutien aux Dossiers de la Oumma (une enseigne placé sous la tutelle de la Jamaâ) soit partie organisatrice de cet événement», déplore Hassan Bennajeh, membre de Al Adl wal Ihassane. «A défaut de coordination nous avons été contraints d’appeler à la tenue de la marche du 25 mars à Rabat. Par ailleurs, le choix du lieu et de la date n’ont pas trouvé grâce auprès des autres parties. Ce n’est que plus tard que nous avons saisi la raison : la réunion de l’Assemblée parlementaire de l’UPM à laquelle a pris part un israélien», ajoute-il.

Guerre des chiffres

Les têtes d’affiches étaient présentes à la marche de Casablanca, à commencer par le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, son ministre à la Justice, Mustapha Ramid et celui à la Communication, Mustapha Khalfi et même Abbas El Fassi, le secrétaire général de l’Istiqlal, est sorti de l’ombre. En dépit d’une forte campagne médiatique, quelques milliers de personnes ont participé à la manifestation de Casablanca. Dans son édition du lundi, le quotidien Attajdid, porte-parole du MUR (Mouvement unicité et réforme) la matrice du PJD, parle de «marche de millionnaire» alors que l’AFP a bien taillé ce chiffre, le réduisant juste à 2000 personnes. De son côté, Al Ittihad Al Ichtiraki, quotidien arabophone de l’USFP, estime les participants à «des dizaines de milliers» alors que Al Alam, journal de l’Istiqlal, la calcule à «des centaines de milliers».

Relation froides entre la Jamaâ et le PJD

Un duel à distance s’est joué lors de la marche de Casablanca, il a opposé le PJD de Benkirane à Al Adl wal Ihssane de Abdeslam Yassine. C’est dire qu'entre conservateurs, l’entente n’est pas au rendez-vous. «Plusieurs de nos cadres ont reçu des lettres écrites notifiant l’interdiction de la marche de Rabat du 25 mars. Certaines parties au gouvernement ont mené une campagne discréditant notre initiative. Pire encore, ils ont veillé à ce qu’elle ne bénéficie d’aucune couverture médiatique dans les médias publics», souligne Hassan Bennajeh.

Ce regain de tension est-il annonciateur de la fin de la lune de miel entre les deux parties ? Pour mémoire, quelques jours après sa désignation par le roi Mohammed VI pour former un nouveau gouvernement, le secrétariat général du cercle politique de la Jamaâ enjoignait aux disciples de Yassine de ne plus battre le pavé aux côté des jeunes du Mouvement du 20 février.

on defend pas palestine au marco, engngez vous et aller a gaza
Auteur : ichiadmia
Date : le 03 avril 2012 à 04h16
si j'ai une baguette magique j;envoyerai les deux chex les palestiniens just pour qu'on nous laisse tranquils
les palestiniens ou au moins une partie d'eux surtout les chretiens ils construiesent les bases d'un pays moderne, nous avec ses barbu on fait retour en arriere
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