La plus haute juridiction française se penche ce lundi 16 juin sur l’affaire Baby-Loup, la crèche de Chanteloup-les-Vignes qui avait licencié en 2008 une salariée musulmane pour avoir porté le voile. La décision très attendue devra déterminer les limites de la neutralité religieuse au travail et relancer en général le débat sur la laïcité en France.
Hier, quelques heures après que les députés socialistes français ont repoussé une proposition de loi de l'UMP pour l'interdiction du voile dans les entreprises, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur remettait la médaille du mérite à la directrice de la crèche Baby Loup reconnue coupable par la Cour de Cassation de discrimination en raison de ses convictions religieuses contre l'une de ses employées musulmane et
La décision de la Cour de cassation concernant l’affaire Baby Loup, annulant le licenciement en 2008 d’une employée voilée, ne plait pas à tout le monde et plus particulièrement au gouvernement socialiste. Dans une déclaration à la presse, Najat Vallaud-Belkacem a estimé hier, mercredi, que la laïcité ne devait pas «s’arrêter à la porte des crèches». La porte-parole du
Cela devient très grave. Pas une semaine ne passe au Maroc sans que la presse ne révèle une histoire de viol d’enfants, des affaires à donner la nausée. Hier, l’association Touche pas à mon enfant, militant contre la pédophilie, a dévoilé l’histoire d’un petit garçon, qui a été violé dans une crèche à Casablanca, où il était gardé depuis deux ans.