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Grèce : Militant du M20F, Hamza Haddi sort de prison après l’abandon de sa condamnation

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Hamza Haddi, militant du Mouvement du 20 Février et membre de l'AMDH / Ph. Ayoub Benkarroum
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Arrivé l’année dernière en Grèce via la Turquie, le militant du Mouvement du 20 février, Hamza Haddi, a pu sortir de la prison de Komotiní, après l’abandon de sa condamnation pour «trafic d’êtes humains» et «migration irrégulière». La semaine dernière, le tribunal de la ville grecque a requalifié les faits et les accusations, reformulées en «facilitation de passage de personnes» vers le territoire.

«De ce fait, Hamza Haddi ainsi que Mohamed Haddar quittent la prison et parachèvent des procédures de migration», a indiqué sur Facebook la militante Mahjouba Karim, ancienne présidente de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Salé. Ces quatre dernières années, elle avait pris en charge Hamza, en raison de la situation financière et sociale de sa famille. La veille de son départ, il aurait fait part de son dépit de ne pas trouver d’opportunités de travail au Maroc, malgrés ses qualifications.

Désormais sortis de prison, Hamza et Mohamed, arrêtés dans les mêmes circonstances, devront rester deux ans en Grèce. Ils devront faire acte de présence auprès de la police, une fois par mois. «Après quoi, leur situation pourra être régularisée», souligne la militante.

En février dernier, Hamza Haddi a été condamné à quatre ans de prison ferme, avant que la peine ne soit baissée à 13 mois, sa défense ayant interjeté appel le jour du verdict. En juillet 2019, il avait été interpellé au niveau de la frontière avec la Turquie, avant son admission dans l’un des trois établissements pénitentiaires de la ville de Komotiní, destinés à l’incarcération de personnes impliquées dans ce trafic.

De son côté, un comité de soutien avait réclamé la libération de Hamza, que la police grecque tenait pour responsable d’avoir conduit des ressortissants, à travers le fleuve frontalier d’Evros. Les migrants avaient nié les accusations, en déclarant avoir tous participé à mener l’embarcation à destination. Son frère, Yassine, avait également été interpelé. Les garde-frontières avaient ouvert le feu sur la barque, selon le récit de ses proches.

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