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Breve

L’Espagne prolonge d’une année l’enquête contre des responsables du Polisario accusés de torture

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Le nom de Brahim Ghali, l'actuel chef du Polisario, figure aussi dans la plainte déposée par l’ASADEH. / DR
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La justice espagnole vient de prolonger d’une année supplémentaire les investigations portant sur la plainte, déposée en janvier 2008 par l’Association sahraouie de défense des droits de l’Homme contre 24 hauts responsables du Polisario et quatre officiers algériens des services de renseignements, accusés de torture.

La décision, qui fait suite à une requête du parquet général, permet ainsi à la plainte d’éviter d'être classée. Elle sera en vigueur au moins jusqu’au 5 août 2021, lit-on dans le document parvenu à notre rédaction et signé par le magistrat José de la Mata Amaya de l’Audience nationale de Madrid.

«Pendant cette année supplémentaire, la justice espagnole espère convaincre une nouvelle fois les autorités algériennes de collaborer activement à l’enquête, et ce en facilitant des informations devant permettre l’accès aux accusés afin de les auditionner par des juges espagnols», nous confie Messoud Ramadan, président de l’ASADEH. Parmi les personnes citées dans la plainte de l’ONG sahraouie, figure notamment les noms de Brahim Ghali, l'actuel chef du Polisario, et Bachir Mustapha Sayed, indique la même source.

En principe, l’Algérie est responsable de toutes les violations des droits de l’Homme commises sur son territoire par le Front. En témoigne la décision, du 5 juin, du Groupe de travail sur la détention arbitraire relevant du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU sur le cas de l’ancien détenu sahraoui Fadel Breica.

L’instance a en effet demandé au «gouvernement algérien de veiller à ce qu’une enquête approfondie et indépendante soit menée sur les circonstances de la privation arbitraire de liberté de M. Breica, et de prendre les mesures qui s’imposent contre les responsables de la violation de ses droits».

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