Peu avant la fin du Protectorat, les rapports entre les partis de l’Istiqlal et de la Démocratie et de l’indépendance étaient minés de conflits, dans une course effrénée aux postes-clés du pouvoir. Contre ses rivaux politiques, le parti d’Allal El Fassi recourait même aux liquidations et à la torture.
Le 20 juin 1981, une grève à laquelle la Confédération démocratique du travail (CDT) avait appelé fut violemment réprimée à Casablanca. Plusieurs victimes tombèrent sous les balles, tandis que les arrestations se comptaient par centaines. Yabiladi est partie à la rencontre de survivants et familles de victimes.