Peu avant la fin du Protectorat, les rapports entre les partis de l’Istiqlal et de la Démocratie et de l’indépendance étaient minés de conflits, dans une course effrénée aux postes-clés du pouvoir. Contre ses rivaux politiques, le parti d’Allal El Fassi recourait même aux liquidations et à la torture.
Le 20 juin 1981, une grève à laquelle la Confédération démocratique du travail (CDT) avait appelé fut violemment réprimée à Casablanca. Plusieurs victimes tombèrent sous les balles, tandis que les arrestations se comptaient par centaines. Yabiladi est partie à la rencontre de survivants et familles de victimes.
Pointé du doigt par de nombreux Sahraouis, originaires des camps de Tindouf, pour violations des droits de l'Homme, le Polisario propose de «tourner la page en réparant les victimes», mais sans aborder le jugement des auteurs des exactions.
Alors qu’il est abolitionniste de fait depuis 1993, le Maroc peine à abolir la peine capitale, alors qu’institutions et ONG espèrent voir le royaume franchir ce dernier pas en votant notamment en faveur du «Moratoire sur l'application de la peine de mort» à l’Assemblée générale des Nations unies, en décembre prochain.