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Hirak : Al Adl wal Ihssane rappelle à l’Etat ses obligations internationales sur la lutte contre la torture

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Photo d'illustration. / DR
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Al Adl wal Ihssane (AWI) demande à «l’Etat marocain d'ouvrir une enquête sérieuse» portant sur les déclarations de torture qu’auraient subies les détenus du Hirak.

«La ratification (novembre 2014) du Maroc du protocole facultatif de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et les dispositions de la constitution du 1er juillet 2011, lui impose la condamnation de toutes ces formes» de violence, a indiqué ce mercredi Mohamed Selmi, le coordinateur de l’instance chargée des questions des droits de l’Homme au sein d’AWI.

Il s’est dit également surpris des «transfèrements punitifs des prisonniers rifains, de les priver des visites et de les placer au cachot (…) alors que l'opinion publique nationale et internationale s’attendaient à les voir libres et que justice leur soit rendue», a-t-il précisé dans des déclarations publiées sur le site officiel de son mouvement.

Selmi a, par ailleurs, réitéré l’appel de l’organisation islamiste à «libérer immédiatement tous les détenus des protestations sociales dans les zones du Rif et l’ensemble des détenus politiques avec réparation et réhabilitation».

Et de conclure par souligner que «la conjoncture actuelle exige l’urgence de tourner cette page».

Le 11 juin 2017, les disciples d’Al Adl wal Ihssane avaient été le fer de lance d’une grande marche organisée à Rabat en soutien au Hirak du Rif.

Mardi 4 novembre à la Chambre des conseillers, le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, a rejeté l’existence de «torture systématique» au Maroc, mais reconnu «des points noirs».

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