Menu

Breve

«Guerre du couscous» : Mustapha El Khalfi répond au Premier ministre algérien

Publié
Mustapha El Khalfi, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement / Ph. MAP
Temps de lecture: 1'

Le couscous est-il marocain à 100%, algérien, tunisien ou globalement maghrébin ? C’est le dernier dilemme posé aux gouvernements du Maroc et de l’Algérie, qui se disputent l’origine d’un plat traditionnellement préparé dans la Méditerranée. Jeudi, le verdict de Mustapha El Khalfi est tombé. Cité par 2m.ma, le porte-parole de l’exécutif marocain a assuré, en conférence de presse, que le met précieux était national à 100%.

El Khalfi répond ainsi aux récents propos du Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, affirmant qu’«il y a un pays frère et voisin qui pense que le couscous est exclusivement son produit». «Nous ne disons pas qu’il est algérien, mais maghrébin», a ajouté Ouyahia en inauguration de la Foire de la production nationale, tenue du 20 au 26 décembre à la Safex aux Pins Maritimes à Alger. Dans la conférence de presse tenue à Rabat à l’issue du conseil hebdomadaire du gouvernement, El Khalfi a déclaré par ailleurs qu’il n’y avait pas lieu d’aborder le sujet, «parce que la réalité des choses est bien là et ne change pas». En d’autres termes, le ministre affirme l’exclusivité marocaine du couscous, selon 2m.ma.

Après avoir provoqué une «guerre du couscous» entre les deux pays, Ahmed Ouyahia a cependant déterré, mardi dernier, l’inscription du couscous comme élément du patrimoine immatériel mondial au nom des pays du Maghreb. Azzedine Mihoubi, ministre algérien de la Culture, a déclaré à l’agence de presse APS que le dossier serait présenté en mars prochain à l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Selon lui, la candidature sera faite par l’Algérie au nom du Maghreb.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com