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Plus de 50 ans après la disparition d’Omar El Ouassouli lors des événements qui ont suivi la manifestation estudiantine organisée à Casablanca par des lycéens, sa famille ne baisse pas les bras.
Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, celle-ci dit célébrer cette journée «avec détermination dans la poursuite du combat pour la vérité et la justice et jusqu’à la divulgation du sort de tous les disparus». Elle tient à renouveler sa plus forte indignation face à la négation de l’Etat marocain du droit le plus élémentaire des familles des disparus à connaître la vérité sur le sort des leurs.
«Le pouvoir a toujours voulu réduire les questions de la vérité et de la justice à la simple question de l’indemnisation. Il a également érigé l’impunité accordée aux criminels comme principe absolu. Quant à l’élucidation du sort des disparus, le pouvoir a escamoté le principe de la vérité en la réduisant à une simple annonce de décès sans qu’il puisse fournir aucun élément de preuve.»
Les El Ouassouli demandent «encore une fois et d’une manière urgente la vérité, toute la vérité et rien que la vérité» sur les disparus et sur les violations des droits humains qui ont été perpétrés. Ils exigent également «l’accès aux dossiers constitués par l’ex-IER, sans restriction» ainsi que l’identification par ADN et la restitution des dépouilles aux familles et la préservation des lieux de mémoire.
La famille affirme aussi son soutien à l’appel à la manifestation organisée ce dimanche 26 mars à Casablanca, en commémoration du 52e anniversaire du soulèvement du 23 mars 1965 et à la mémoire de tous les martyrs du peuple marocain.
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