Le 14 décembre 1990, le Maroc a connu les affres d’une grève générale qui a fini en bain de sang. Fès n’y a pas échappé, enregistrant des centaines de morts et de blessés parmi les manifestants sur lesquels l’armée a tiré à balles réelles. Même les civils en retrait des rassemblements n’ont pas été épargnés. Dans un documentaire inédit,
En 1983, le Maroc se plie aux diktats des institutions financières internationales et lance le Programme d’ajustement structurel. Après sept ans d’austérité, les deux syndicats de l’USFP et l’Istiqlal (opposition) appellent à une grève générale. Le débrayage est réprimé dans le sang, notamment à Fès.
Le 20 juin 1981, une grève à laquelle la Confédération démocratique du travail (CDT) avait appelé fut violemment réprimée à Casablanca. Plusieurs victimes tombèrent sous les balles, tandis que les arrestations se comptaient par centaines. Yabiladi est partie à la rencontre de survivants et familles de victimes.
Aujourd'hui est commemoré l'anniversaire des événements de la grève générale du 20 juin 1981 ayant connu une brutale intervention de l’ensemble des forces de l'ordre (police, forces auxiliaires et armée) contre les participants à une grève décrétée par la CDT. Malgré les décennies passées, il est difficile d’établir un bilan exact des personnes
Créée en 2004, l’instance Équité et réconciliation est en partie régie par des processus de sélection et d’exclusion, opérant un tri entre les victimes des années des plomb. Or la réconciliation ne peut se faire que par une confiance établie avec l’appareil d’Etat chargé de la réparation des victimes.