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Grand Angle

Sahara : Le Maroc victime de la détérioration des relations égypto-saoudiennes

Des membres du Polisario ont été reçus avec les honneurs en Egypte. Si la première année d’Al Sissi au pouvoir avait été marquée par les égards accordés aux séparatistes, cette fois le Maroc n’est qu’un dommage collatéral. Le royaume fait les frais de la détérioration des relations entre Ryad et Le Caire.

Publié
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le 26 novembre 2014 à l'Élysée. / Ph. Alain Jocard, AFP
Temps de lecture: 2'

Le Maroc est-il sur le point de perdre l’appui de l’Egypte au Conseil de sécurité ? L’invitation d’une délégation du «Parlement» du Polisario à prendre part à la célébration, à Charam El Cheikh, du 150e anniversaire de la création du système parlementaire égyptien, laisse peu de place à l’optimisme. Les discussions entre le président de la Chambre des représentants, Ali Abdel Aâl, et des Polisariens en marge de la réunion des Parlements arabo-africains est là pour le confirmer.

Pire, la «Déclaration de Charam El Cheikh» apporte «son soutien et son appui aux peuples à exercer leurs droits à l’autodétermination, à vivre en paix conformément aux principes de la légalité internationale et aux résolutions des Nations unies». Ce cadeau on ne peut plus clair est destiné au mouvement séparatiste et il est surtout un appel du pied à son parrain. Le régime de Abdel Fattah Al-Sissi montre ainsi sa disposition à renouer avec l’Algérie, comme cela avait été le cas au lendemain de la destitution du président Mohamed Morsi suite au coup d’Etat mené par le maréchal, alors ministre de la Défense et chef des armées

Rabat, dommage collatéral de la tension entre Le Caire et Ryad

L’origine de ce revirement égyptien sur la question du Sahara est à chercher dans la détérioration des relations entre Le Caire et Ryad. Le Maroc n’est qu’un dommage collatéral du divorce entre les deux leaders du monde arabe sunnite. L’Egypte d’Al-Sissi ne partage plus la même approche saoudienne sur le Yémen et la Syrie.

Elle l'a d'ailleurs fait savoir la semaine dernière au Conseil de sécurité en s’alignant sur les positions russes sur la guerre en Syrie. Et du coup, Le Caire dans se retrouve désormais dans l’axe Alger-Damas-Bagdad-Téhéran-Moscou. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’invitation de «parlementaires» du Polisario et les égards avec lesquels ils ont été traités par leurs hôtes.

L’Egypte punit ainsi tous les alliés de l’Arabie saoudite. Les wahhabites avaient décidé, depuis quelques mois, de fermer le robinet des aides financières au régime d'Al-Sissi. Au bout du gouffre, le pouvoir égyptien a été contraint de se tourner vers le FMI pour bénéficier d’un prêt de 12 milliards de dollars en août. Pour mémoire, au lendemain du putsch du 30 juin 2013, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis avaient accordé un don de 25 milliards de dollars à l’Egypte. Trois ans après cette générosité exceptionnelle, le pouvoir au Caire continue d’exiger plus de ses bailleurs de fonds.

Le Caire souhaite également qu’Alger et Moscou compensent, dans la mesure du possible, les deux milliards de dollars annuels de carburants que lui accorde gracieusement Ryad.

hihihi
Auteur : Zerhounais
Date : le 17 octobre 2016 à 10h54
بعدما روجت جبهة البوليساريو الانفصالية لحضورها الذي وصفته بالمكثف في لقاءات برلمانية احتضنتها شرم الشيخ المصرية، تلقى التنظيم الانفصالي ضربة موجعة؛ حيث نفت القاهرة بشكل رسمي توجيه أي دعوة إلى البوليساريو لحضور احتفالية مصر بـ "150 سنة برلمان".
Rien à foutre!
Auteur : Slimanof
Date : le 17 octobre 2016 à 10h52
Le dictateur Sissi a simplement misé sur le mauvais cheval.On connait tous la 'fidélité " des russes déjà du temps du sovietisme et la situation chaotique des regimes de l'Algérie , du Yémen et de la Syrie bientôt dans les poubelles de l'histoire de même que celui honni du dictateur Sissi.
Justement Fatem
Auteur : Apostre
Date : le 17 octobre 2016 à 10h37
Justement. Ce Sissi est une personne hors-class qu'il faut l'ignorer. J'ai envie de vomir quand je vois la maniere dont il parle et agit, on dirai un deuxieme Kaddafi. Il a ete ignorer par Putin, Erdogan, Obama, Hollande et surtout Narendra Modi le premier ministre indien au sommet G20, a savoir que Sissi a rendu visite a ce dernier justement la semaine avant G20. Meme les egyptiens eux-meme commencent a le detester et surement on va voir une autre revolution qui va finir ce Sissi, surtout qu'il est maintenant en train de perdre le soutien des pays du golfe.Le Maroc est toujours chanceux d'etre la cible de ces ingrats qui ne savent meme pas parler, diriger un pays on n'en parle pas.
Et après tout ?
Auteur : FATEM95
Date : le 17 octobre 2016 à 09h35
Je pense que ce Sissi comme la Mauritanie est un personnage totalement instable. Il faut juste l'ignorer. Et demain il fera le contraire de ce qu'il a fait aujourd'hui s'il y voit un nouvel intérêt. On a affaire comme dans la cas de la Mauritanie à un "minus". Il s'est retrouvé là par hasard alors il apprend la politique.

De l'Algérie il n'aura aucun avantage économique, pour une raison simple, elle est elle-même en pré-faillite. Donc il va revenir dans l'axe politique naturel de l’Égypte depuis presque 40 ans.

Après tout recevoir une délégation de la république imaginaire à Charm-Al-Cheikh ce n'est pas un évènement majeur. A la fin de l'année ils ne seront peut-être plus au Conseil de Sécurité.
poids lourds ??
Auteur : Itwasntme
Date : le 17 octobre 2016 à 08h47
résumons

algerie=chaise roulante

nigeria et Afrique =histoire conjugales... meme pas foutus de satisfaire leur femme.. lol
Dernière modification le 17/10/2016 08:49
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