Sous la houlette du président égyptien Abdel Fattah Al Sissi, l’Union africaine entend jouer un rôle dans la crise libyenne. Néanmoins, la réunion du 23 avril tenue au Caire a surtout permis de légitimer l’offensive des forces de Khalifa Haftar sur Tripoli.
Des membres du Polisario ont été reçus avec les honneurs en Egypte. Si la première année d’Al Sissi au pouvoir avait été marquée par les égards accordés aux séparatistes, cette fois le Maroc n’est qu’un dommage collatéral. Le royaume fait les frais de la détérioration des relations entre Ryad et Le Caire.