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Balles perdues sur un poste frontière : Réactions en chaîne des diplomaties marocaines et algériennes

Le ministère de l’Intérieur marocain a annoncé, dans un communiqué relayé par la MAP, que des éléments de l’armée nationale populaire algérienne auraient procédé, lundi vers 13h45, à des tirs en direction du poste de surveillance marocain Ait Jormane longeant le tracé frontalier entre le Maroc et l’Algérie, dans la province de Figuig. Deux impacts de balles auraient atteint le mur de ce poste frontalier, indique la même source.

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Quelques heures après la publication d’un communiqué du ministère de l’Intérieur annonçant des tirs de l’armée algérienne sur un poste marocain de surveillance à Figuig, l’ambassadeur du Maroc à Alger a pris contact avec les autorités algériennes compétentes. M. Belkzize «a exprimé ses regrets et demander des explications sur les circonstances des tirs d’hier», indique mardi un texte du ministère des Affaires étrangères.

Selon la MAP, le diplomate «n’a pas manqué de rappeler aux autorités algériennes la nécessité d’assumer leur responsabilité conformément aux lois et conventions internationales et aux règles de bon voisinage, afin que ce genre d’incident ne se reproduise pas à l’avenir», ajoute la même source.

Réaction d'Alger

La réaction des autorités algériennes ne s'est pas faite attendre non plus. «Les frontières sont fermées, donc nous sommes tenus d’appliquer les lois de notre pays qu’il s’agisse des incursions de personnes, de trafiquants de drogues, de contrebandiers ou des immigrés clandestins», a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, cité par le journal en ligne Algerie1.com, ce mardi en conférence de presse. «Nous ne faisons qu’appliquer les lois de la république», a-t-il ajouté.

Un nouvel épisode de tension entre les deux pays voisins après l'épisode du message du président Bouteflika lu à Abuja, jugé hostile au Maroc par Rabat qui avait rappelé son ambassadeur pour consultation. Dans ce climat houleux, l'arrachage du drapeau algérien du consulat à Casablanca par un militant avait envennimé la situation. Après une courte période d'accalmie, le dossier des réfugiés syriens expulsés illégalement vers le Maroc a fait de la frontière terrestre entre les deux pays, le nouveau terrain de la bataille diplomatique. 

le droit légitme du maroc est de se défendre....
Auteur : bahssi
Date : le 18 février 2014 à 23h40
nous sommes tous d accord que c est de la provocation......
mais que fait-ont de ces gens sur qui ont tirent sans aucune raison,cela fait des mois que ça dure et il y a meme des personnes qu on à assassinés de sang froid, sous prétexte qu ils franchissent leurs frontières.

il va bien falloir protégés les citoyens de ces fous furieux et le maroc est dans son droit et il a le de devoir,la responsabilité de protégés tous les marocains ainsi que son intégrité territoriale.
Lamamra délire complètement
Auteur : botr
Date : le 18 février 2014 à 23h34
Dans un état de droit on tire pas sur des gens,même s'ils sont clandestins ou contrebandiers.ca fait peur un état pareil qui a comme loi "feu a volonté sur tout de qui bouge".ex : intervention de in amenas ,qui été mal gèré.
M. Lamamra a complètement passé à coté de la réponse
Auteur : khalidovic2012
Date : le 18 février 2014 à 23h20
C’est quoi ces explications M. le ministre !?

Est-ce qu’il reste un contact entre l’armée et le ministère des affaires étrangères ?

C’est très inquiétant cette affaire…
bah
Auteur : isham alaoui
Date : le 18 février 2014 à 22h55
Il va y avoir une bavure algérienne un jour ou l'autre, et la je pense pas que les marocains vont demander des explications verbales...
MoustacheLand
Auteur : Kurozawa
Date : le 18 février 2014 à 22h38
Ils perdent leurs nerfs de plus en plus. Ce Rantanplan ne réponds pas à la question. Comme sur les syriens. Ils font diversion. Classique !
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