Difficultés de mettre en place un isolement, risque de complication de cas,… l’isolement à domicile au Maroc pose un certain nombre de défis. Toutefois, les experts se veulent rassurants, insistant sur l’importance de ce mécanisme et le suivi des cas mis en place par les autorités sanitaires.
Au Maroc, ces deux dernières semaines ont été marquées par une importante hausse de décès quotidiens, liés à la pandémie du nouveau coronavirus. Enseignant chercheur en épidémiologie à l’Université du Massachusetts (Etats-Unis), Youssef Oulhote estime que contenir les infections dans l’espace et le temps est primordial, pour maîtriser la propagation du virus.
A Marrakech, personnel médical et syndicat du CHU Mohammed VI ne cachent plus leur inquiétude quant à la situation de cette infrastructure hospitalière vitale pour la ville ocre et sa région, dénonçant l’absence de mesures barrières, de matériels de protection et d’orientation des patients, dans le contexte de la pandémie, alors que 30 membres du personnel auraient été testés positifs
La version rassurante de la direction du Polisario sur la propagation de la pandémie du coronavirus dans les camps de Tindouf, est contestée par les témoignages de médecins sahraouis.
21 des cas actifs que compte Tanger font partie du personnel médical public. Ils sont répartis entre les professionnels du Centre hospitalier universitaire, l’hôpital régional et de différents centres de santé. Le bilan est lourd, au cœur d’une ville où les travailleurs du secteur sont épuisés par la charge de travail.
Bien qu’elle doit émaner d’une décision de l'autorité sanitaire de proximité, avec l'appui de l'autorité territoriale, la prise en charge à domicile des cas asymptomatiques atteints du nouveau coronavirus vient d’être instaurée au Maroc. Elle doit toutefois répondre à un certain nombre de conditions. Détails.