Ce vendredi 17 juin, le roi Mohammed VI va s’adresser au peuple marocain. Les grandes lignes de son discours n’ont pas été précisées, mais elles devront incontestablement porter sur le processus de réformes politiques enclenché au lendemain de son allocution du 9 mars dernier. Un processus historique mais dont le déroulement suscite néanmoins quelques interrogations. Les mouvements de protestations risquent de se poursuivre
Le comité national de solidarité avec Rachid Niny et de défense de la liberté de la presse annonce sa volonté de faire un sit-in particulier : le «deuil de la justice». Les participants, habillés en noir, observeront le silence symboliseront la mort de la justice, jeudi, en face du parlement marocain à Rabat.
Les dernières semaines, nous avons assisté à un coup de billard à 3 bandes inattendu. Dominique Strauss-Khan, patron du FMI, est inculpé, à New York, pour agression sexuelle et viol sur une femme de chambre à l’hôtel Sofitel. Si ce n’est l’enfance de DSK passée à Agadir et sa propriété à Marrakech, le Maroc n’est pas concerné par ce scandale politico-sexuel aussi
Jacques Chirac et la monarchie marocaine, c’est pour le meilleur et pour le pire. Dans le tome 2 de ses mémoires, l’ex locataire de l’Elysée réaffirme que «la monarchie reste le seul garant» de la stabilité du Maroc. A l’heure où une nouvelle constitution s’apprête à limiter les pouvoirs du roi, l’ouvrage de l’ancien président français tombe à pic.