Attijariwafa Bank a présenté hier, lundi, à Casablanca, ses résultats financiers pour l’année 2012. La banque marocaine, filiale de la SNI, s’en sort plutôt bien malgré un ralentissement du secteur. Elle confirme sa position de leader en matière de collecte d’épargne et financement de l’économie et dépasse même la Poste, pour ce qui de son réseau de distribution au Maroc.
Selon le classement Forbes 2013, paru mardi dernier, des milliardaires du monde, les trois plus grandes fortunes marocaines ont perdu, en bourse, en 2012, 7,7 milliards de dollars. Théoriquement.
La décompensation n’est pas une affaire de gouvernement, mais d’Etat. Avant d’être technique, la décompensation est un choix de société
Le FMI a annoncé, hier, que le Maroc remplissait toujours les conditions nécessaires pour recourir à la ligne de crédit de 6,2 milliards de dollars soit 49,57 milliards de dirhams. Le prochain objectif du pays, selon le FMI, réformer la caisse de compensation et le système des retraites. 2 réformes colossales que les précédents gouvernements se sont refilés, ces dernières années, comme une patate chaude.
L’année 2012 s’est terminée sur une succession de contre-performances pour l’économie nationale : baisse des réserves, déficit de la balance commerciale, recul des transferts des MRE et aggravation de la dette interne.
La fuite des capitaux bat tous les records. Et c'est la régions MENA et l’Afrique qui enregistrent les «meilleures performances». Le Maroc est classé, 45ème sur un total de 143 pays, selon le dernier rapport de Global financial integrity.
La hausse des carburants et la cession de 10% du capital de la Banque Centrale Populaire, qui a rapporté 3,3 MMDH, n’ont pas infléchi l’aggravation du déficit de la caisse de compensation et des dépenses publiques. C’est le constat de la Trésorerie générale du royaume.