Et ce malgré le faible taux chronique d’engagement des investissements publics. Par principe, une politique d’austérité ne s’attaque pas aux dépenses d’investissement, particulièrement lorsque celles-ci sont structurellement à faible croissance en comparaison avec les dépenses de fonctionnement du budget.
L’économie marocaine peine à s’extirper de la zone rouge. Le début 2013, en dépit d’une bonne pluviométrie, ne diffère en rien de l’année précédente. Et c’est le ministère des Finances qui annonce cette mauvaise nouvelle dans son tout nouveau bulletin sur les statistiques des finances publiques.
Les premières autorisations pour l'ouverture des banques islamiques au Maroc sont prévues en octobre prochain, tel que annoncé, il y a plusieurs mois, par le ministre des Finances Nizar Baraka. Actuellement, c'est Bank Al Maghrib qui se presse pour faire avancer les choses avec la création prochaine d'un charia board. Entre temps, la loi sur la finance islamique est attendue fin avril.