Le rapport rendu annuellement la Cour des comptes, en France, est toujours une mine d’informations sur les défaillances du pays. Cette année, on y découvre que les titres de séjours coûtent, en France, plus chers qu’ailleurs en Europe et que l’Etat gagne le double de ce que lui coûte la délivrance d’un visa, grâce aux frais de chancellerie.
Depuis deux mois, Lahoucine Boufoullous, franco-marocain n’est pas satisfait de ses tous nouveaux papiers d’identité marocains. Alors qu’il voyage dans le monde avec ses deux passeports marocains et français, il craint que le changement de lieu de naissance imposé par les autorités marocaines sur son passeport marocain ne lui cause des problèmes dans ses futurs voyages.
La pilule a toujours du mal à passer pour l’entraineur de l’équipe marocaine de beach soccer après s’être vu refusé des visas pour un tournoi au Canada. Il souhaite que le Maroc porte plainte auprès de la FIFA. Pour les spécialistes sportifs, le gouvernement du Canada n'est pas le seul en cause. Fédérations sportives marocaines et joueurs ont aussi leur part de responsabilité.
Le gouvernement canadien vient de refuser de délivrer un visa aux joueurs marocains de beach soccer alors que ceux-ci doivent participer à un tournoi de foot sur sable à Montréal, ce week-end. Raison invoquée ? La crainte de les voir profiter du «sésame» pour rester au Canada une fois la compétition terminée.
Selon le président de l’Association Tunisienne pour la Transparence Financière (ATTF), le Dr. Sami Remadi, permettre aux ressortissants maghrébins d’entrer en Tunisie sans visa ni passeport est une décision qui menace la sécurité et la cohésion du pays. Mardi, il appelait ses concitoyens à la mobilisation générale, et ce, «pour que le mot ‘Tunisien’ continue à avoir un sens».
Août 2009, Mme Aïcha Mokhtari, décède des suites d'un cancer osseux. Sa famille qui souhaitait son transfert en France pour mieux traiter sa maladie, s’était heurtée au refus du consul de France à Fès d’accorder un visa à la marocaine, originaire de Oujda. Trois ans plus tard, le frère de Aïcha ne désespère pas, frappant à toutes les portes. Il vient de saisir par écrit Mustapha Ramid
Pas question de lâcher l'affaire ! Les étudiants étrangers en France ne faiblissent pas et poursuivent leur mobilisation contre la circulaire Guéant du 31 mai dernier (cf notre article) qui rend quasi-nulle leur chance de trouver un travail en France à la fin de leurs études. Mais ce combat n’est plus uniquement étudiant. Désormais des personnalités, intellectuels, présidents d’universités et chefs