Aujourd’hui, afin de sortir, je ne dirai pas d’une crise, mais d’une situation économique et financière assez difficile, tous les gouvernements du monde sont divisés en deux catégories, ceux qui prônent pour une politique néo-classique basée sur l’austérité et d’autres pour une politique keynésienne qui relance l’économie par la croissance. Sauf pour le Maroc qui ne s’est
Après la manifestation du dimanche à Rabat réclamant la réduction du budget royal, un député du PJD brise le silence et appelle à une discussion saine et dans le respect de l’institution de la monarchie des sommes alloués à la royauté au titre de l’exercice 2013. Une première au Maroc.
Le projet de loi de finance 2013 a consacré 50 milliards de dh à la caisse de compensation. C’est énorme. La réforme est une urgence. C’est l’objectif de la réunion entre le roi Mohammed VI et le chef du gouvernement en présence de deux autres ministres du PJD. Une réunion à laquelle n'a pas participé l’argentier du royaume, Nizar Baraka.
Le gouvernement se dévoile et reconnait la crise. Les caisses sont presque dans le rouge. La solution : davantage d’impôts sur les cliniques privées, l’enseignement privé et les carrières de sables et de pierres. C’est du moins ce que propose le ministre des Finances, Nizar Baraka, mais pour 2014.
Le Projet de Loi de Finance (PLF) 2013 résume la vision et les capacités managériales de notre gouvernement pour mener des réformes profondes dans l’économie de notre pays.
Le projet autorisant les banques islamiques accuse du retard. Les premières licences ne seront délivrées qu’en octobre 2013. Pour une surveillance plus stricte des activités de ses entités financières, un projet de loi, en cours de préparation, accorde au conseil supérieur des oulémas le droit de les contrôler.
Alors que Standard and Poor’s a maintenu inchangée la note du secteur bancaire marocain, voici que Moody’s dégrade la note de deux banques nationales. Et cela ne fera certainement pas la joie des autorités.
Pendant plus de 70 jours, le projet de loi de finances de 2013 sera examiné par les deux chambres du parlement. Un budget calculé sur un baril de pétrole estimé à 105 dollars et ambitionne de maintenir les réserves en devises à 4 mois.
Une nouvelle mesure de taxation vient d’être introduite par le gouvernement Benkirane. Elle vise en premier lieu les salariés perçoivent de«hauts revenus» ainsi que les entreprises dont bénéfice annuel dépasse les 20 millions de dirhams. Explications