C’est un rapport peu flatteur que vient de rendre la Banque africaine de développement sur les transferts illégaux de devises en Afrique, qui vient confirmer les précédentes publications sur le cas du Maroc. Cependant, les autorités marocaines semblent fermer les yeux sur cette réalité, loin d'être en faveur de l’économie nationale.
Liquidité insuffisante, transactions boursières en chute libre, ... La performance financière du Maroc est actuellement dans le collimateur des évaluateurs internationaux qui menacent de dégrader le royaume de l'indice des marché émergents à celui des marchés de frontière. Une décision qui ferait fuir de nombreux investisseurs, mais les autorités chérifiennes relativisent.
Le Maroc vient de sortir, comme prévu, sur les marchés internationaux pour émettre un emprunt obligataire de 750 millions de dollars. Il a réussi le tour de force de conserver les taux avantageux dont il avait bénéficié l'an dernier, malgrè la déterioration de l'état de ses finances.