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Tribune

Projet de loi de finance 2013 au Maroc : Une tactique court-termiste

Le Projet de Loi de Finance (PLF) 2013 résume la vision et les capacités managériales de notre gouvernement pour mener des réformes profondes dans l’économie de notre pays.

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Temps de lecture: 2'

Ce projet, annoncé pour être prioritairement social, ne manque pas de susciter la polémique, puisque les mesures qu’il apporte se distinguent par leur caractère tactique et court-termiste. On dirait que le gouvernement, ou plutôt le parti du Chef du Gouvernement, n’a ménagé aucun effort pour préparer des annonces phares qui lui seront utiles lors des communales de 2013. Même des propositions des autres partis de la majorité qui visaient, par exemple, à promouvoir un logement adéquat pour la classe moyenne et à créer une nouvelle dynamique dans le secteur, se sont vues rejeter par le Ministère des finances. Nabil Benabdellah en sait quelque chose.

Un autre sujet qui anime les débats dans les médias et réseaux sociaux est celui des surtaxes sur les supposés «hauts salaires», sous prétexte de la solidarité sociale, sachant que la solidarité est un acte volontaire et non obligatoire. Les artisans de ce PLF oublient que ces personnes qui ont mérité cette rémunération, aussi peu nombreux soient-ils, contribuent à créer une dynamique dans l’économie du pays. Ce sont ceux et celles qui consomment un panier moyen de 2.000 dhs par mois et prennent des crédits conséquents pour stimuler la consommation intérieur du pays, ceux qui se permettent de voyager en week end en période creuse pour animer le tourisme interne, ceux qui paient 38% d’impôt sur le revenu en plus des 20% de la TVA. Ce sont les cadres qui ont choisi de contribuer au développement de leur pays au lieu de s’expatrier à Dubaï ou à Doha où ils pourraient gagner plus et épargner encore plus.

L’économie du Maroc avait pris un trend positif et a retrouvé une dynamique qui l’a sorti de l’engrenage du fameux Plan d’Ajustement Structurel (PAS) qui nous a fait perdre en grande partie notre souveraineté économique. Malgré que la crise mondiale ait débuté en 2008, nous n’avons commencé à en parler au Maroc qu’en 2012 pour justifier le recul d’un taux de croissance qui s’est divisé par 2 par rapport à l’année précédente. Normal, quand un gouvernement se convaint que le pays est en crise, il trouve ainsi le moyen de justifier son incompétence à gérer la chose économique et opte pour des solutions de facilité.

Messieurs, Madame, un peu de courage et plus de créativité s’il vous plait !

Visiter le site de l'auteur: http://khalidbaddou.blogspot.com/

loi de finance
Auteur : chbreme
Date : le 02 novembre 2012 à 07h53
Pourquoi ne pas regarder l'exemple du brezil ou lula a bancarise toute la population a faible revenus , annule la caisse de compensation et donne des aides aux plus demunis sous forme de virement mensuel calcule sur la base de la consommation d'un menage et la tout le monde payera le gaz et produits de base a leur juste prix cad le cour international .
Avons nous peur de nous meme ou attendons nous que l'etat soit en faillite generale pour y penser ?
mise au point ...... ! ! !
Auteur : allaoui38
Date : le 02 novembre 2012 à 03h56
les cadres qui sont restés travailler au Maroc ne l'ont pas fait par choix pour développer le pays , ils l'ont fait par ce qu'ils savent qu'ils n'auront pas le même statu dans d'autres pays ; en France par exemple , ils risquent de ne pas avoir le même poste , ou carrément se trouver sans travail ,ou tout simplement pour des raisons familiales ou culturelles ...
arrêtons de dire n'importe quoi ...
Dernière modification le 02/11/2012 04:05
Politique libéral bizarre
Auteur : simontemplar
Date : le 01 novembre 2012 à 14h16


La caisse de compensation et le nombre excessif de fonctionnaires, ne laisse pas les politiques néolibérales prendre le chemin correcte.
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