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Qui est d'El-Menzel ou de sa région ?
s
8 janvier 2010 21:03
Salut Benyazgha w Ghzrane


Suite: LE MARIAGE YAZGHI D'AUTREFOIS 7 JOURS

LE HENNé DU MARIé

Le jour du Henné le marié s'assayait sur une tablette ou chaise couverte d'un drap blanc et portait une DJELLABA blanche et un SALHAME en laine et se chaussait d'une BALGHA.Son visage caché du QOB de son DJELLABA ,entouré de sa famille ,ses voisins et ses amis qui ne le quitaient pas durant les 7 jours de la fête du mariage.
Ils est leur roi et se sont ses ministres et ses conseilers.Ils exécutaient ses ordres et les sages parmis eux lui donnaient des conseils concernant la vie conjugal.
Dans cet atmosphere le visire (LWZIR) qui doit être celibataire commencait à mettre le Henné sur les mains de Moulay Sultan tandisque les autres chantaient quelques chanssons traditionnelles en compagnie des youyous des femmes . copmme:
Sla lah 3ala nabi
sla lah 3alih
Mohamed bo Fatma ya farhati bih
Sla lah 3ala nabi zido f slato
Lilah ya ch3orate lbnate kono hjabato
Sla lah 3ala nabi f kol ma zhali
Mohamed bo fatma knzi w ras mali
Sla lah 3ala nabi ya zine zine
Mohamed bo Fatma ya chfi3 lmslmine
Sla lah 3ala nabi w ya ziyaro
A ya rbi ya lhbibe t3mlni jaro

Et d'autres comme:

Sla lah 3la nabi sla lah 3alih
Mohamed bo fatma ya farhati bih


Khiyi ya khiyi lhbibe
Ya tal3 ljbal w chmche walato
Lilah ya ch3orate lbnate kono hjabato

Sla lah 3la nabi sla lah 3alih
Mohamed bo Fatma ya farhati bih

Khiyi ya khiyi lhbibe
Ya khito lhrire drto foq rassi
3lik ya khiyi lhbibe krhoni nassi

Sla lah 3la nabi sla lah 3alih
Mohamed bo fatma ya farhati bih

Khiyi ya khiyi lhbibe
Ya khito lhrire drto foq chdda
3lik ya khiyi krhoni l3da

Sla lah 3la nabi sla lah 3alih
Mohamed bo Fatma ya farhati bih

Khiyi ya khiyi lhbibe
F lilte lila
Tb3to hta mcha lwad di Mghila

Sla lah 3la nabi sla lah 3alih
Mohamed bo Fatma ya farhati bih

Khiyi ya khiyi lhbibe
Lilte lbarah
Tb3to hta mcha lilwad lmalah
[/b]
FIN
A
9 janvier 2010 05:46
Sandawi ne s'endort pas!
Qu'il fasse soleil, qu'il pleuve ou qu'il neige (à ce propos, il m'a fait savoir que la neige est tombée hier sur le bled), Sandawi est là, Sandawi travaille, Sandawi cherche, Sandawi nous alimente, discrètement mais obstinément (en parlant d'alimentation, Sandawi, toujours lui, nous a préparé des mets succulents que vous trouverez bientôt sur le site).
Merci, et bravo, cher Sandawi.
Patryck
A
9 janvier 2010 06:53
Vous avez froid? Vous avez faim?
Réchauffez-vous et régalez-vous le ventre, le cœur et les yeux avec ce que vous a préparé Sandawi:

[beniyazgha.kazeo.com]
Patryck
H
9 janvier 2010 15:29
Bonjour à tous les fils de ma tribu où qu'ils soient.Je poste la deuxieme partie de ma contribution au théme du "Mariage d'autre fois".

MARIAGE D'AUTREFOIS (2)

Alors que les hommes discutent entre eux, la mère de la jeune fille qui ayant suspectée quelque chose d’anormal à la venue impromptue de ces notables, se met au coin de la porte toute ouie, à l'écoute, pour en savoir plus sur cette visite inopinée.
Le père de la fille, lors de la discussion, prendra des garanties pour assurer le bonheur de sa fille et tiendra compte, avant de faire savoir sa décision, du caractère du demandeur, de sa valeur personnelle autant que de sa situation de fortune.
Ou il refuse la proposition, en prétextant la nécessité de consulter sa femme, la trop grande jeunesse de sa fille, en exagérant ses prétentions ; ou il consent et demande en définitive l'acceptation de la fille. Dans le dernier cas il se rend immédiatement à la chambre où se trouve sa femme, laquelle est déjà au courant de l’essentiel, mais fait mine de ne rien savoir. Là son époux lui parle de l'objet de la visite et vante les qualités et mérites du demandeur, le rang social de sa famille dans la tribu et ses biens en terres arables autant que le nombre de têtes de bétail qu'il possède. Il lui fait part de son consentement et lui demande d'en informer leur fille qui doit se prononcer clairement sur ce sujet. La mère toute contente rejoint sa fille et en discute avec elle. Si elle accepte ,elle lance sur le champs un long "you you", qui à lui seul est un signal d'agrément sans équivoque pour tout le monde et pour les voisins qui eux aussi languissent d'en connaître a quoi tourne la visite de cette délégation. Toutefois le père de la fille tiendra a l'entendre lui même, de la bouche de sa fille, avant de s'engager définitivement vis-à-vis de ses hôtes. La fille arrive toute penaude, est répond a peine par un hochement de tête affirmant son consentement, que sa mère accompagne d'un autre you you. Le père rentre chez ses hôtes qu'il trouve détendus et souriants, le message des you you qui signifiait a lui seul le consentement de la fille et l'aval de sa mère les a déjà réconforté. On entame aussitôt le coté affaire, et l'accord se fait en présence des notables présents, quand à la constitution de la dote a payer par l'époux, le moment et le mode de paiement. A ce sujet il n'y a aucune règle précise, le tout est question d'arrangement. La dote est fonction de la situation de fortune de la famille de l'époux, mais généralement, le paiement est presque échelonné et se fait partie en argent ; partie en nature (produits agricoles, céréales, huile d'olives, bétail) l'estimation se fait par les notables présents qui jouent le rôle d'arbitres. La mission accomplie les futurs beaux parents se donnent de longues accolades et font des prières de bonheur, de prospérité aux futurs époux et des voeux d'une nombreuse progéniture surtout masculine.
Naturellement, le mariage le plus recherché pour un jeune homme est celui d'une jeune fille vierge, et la coutume veut que dans ce cas particulier, le prétendant offre à sa fiancée un cadeau personnel. Des habits neufs, quelques sacs de blé, quelques jarres de beurre, un mouton...C’est surtout pour marquer les fiançailles (Al khotba). A suivre...
H
9 janvier 2010 15:39
MARIAGE D'AUTREFOIS (2) Suite


La célébration du mariage est toujours accompagnée de réjouissances, une réception est faite en l'honneur des parents, des voisins et des amis, un mouton et quelques poulets sont égorgés.
Le premier jour des réjouissances est le jour où le fiancé envoie son cadeau, apporté en grandes pompes par un groupe de membres de famille de voisins et d’amis, jusqu'au domicile du père de la fiancée. Aussitôt, chez la famille de ce dernier, les femmes s'attellent a la préparation de la semoule du couscous, et a pétrir de la farine de blé pour plusieurs fournées et un grand nombre de pains, les hommes de leur coté égorgent les moutons, les délestent de leur peaux, les vident, et les découpent, pendant ce temps la fiancée, accompagnée de ses amies, va inviter les parents et les gens du douar à la fête.
Le soir du même jour, un grand dîner est offert par le père de la jeune fille, et très tard dans la nuit, des plats se succéderont aux plats. A l'issue du festin, une prière est récitée par le fquih du douar, en faveur des futurs époux et de leurs familles, sa prière terminée toutes les femmes lancent de longs et stridents you you. Toute la nuit se passe à causer, à siroter du thé à la menthe et à s'amuser. Des musiciens, qui, convoqués pour cette occasion, les uns d'entre eux soufflent à plein poumons dans leur Ghittas (sorte de hautbois), tandisque d'autres frappent éperdument sur leur tambours,le résultat ne se fait pas attendre,bientôt l'ensemble de tous ces sons divers produit une cacophonie effroyable, l'excitation gagne peu à peu les invités qui deviennent de plus en plus bruyants...alors les jeunes ne tardent pas a sortir pour se livrer au plaisir de la danse d'Ahidous. Des groupes de dix à douze s'organisent ; les hommes se tiennent par la main formant tantôt un cercle tantôt deux demi cercles au centre duquel se placeront ceux qui frappent au tambourin, et tournent en rond en se livrant a toutes sortes de déhanchement et balancement de corps, chantant ensembles des refrains et frappant des pieds le sol en cadence qu'enflamment ceux qui tapent a tour de bras dans le tambourin. Ils ne marquent des arrêts que pour écouter le Cheikh dire sa « Serraba » et ses « Annechel »
Le futur mari, qui pendant la journée a soigné sa toilette, et s'est habillé d'un djellaba blanc et neuf, ayant prit le dîner avec un carré d'amis bien à l'ecart des autres invités, abandonne en douce les convives (qui restent festoyer jusqu'au matin) et rentre chez lui.
L'usage veut aussi qu’à la fin du repas qui a inauguré cette fête, de faire parmi les invités une collecte dont le produit sera remis à la jeune fille. A la demande d'un crieur, le mari par messager interposé donne le premier son offrande. Le crieur élève les pièces d'argent données en criant" cela vient du Sultan" expression imagée comme quoi le fiancé est le roi, maître du jour. Puis chacun de la famille, des proches des fiancés et des hôtes remet son don qui est successivement l'objet d'une démonstration publique du crieur. Le lendemain, la fête reprend autrement au domicile de la fiancée, ou des femmes expertes emploient la journée à la parer, et la préparer a partir à son nouveau domicile....
A suivre........
m
9 janvier 2010 16:42
Salut tout le monde.

Juste pour vous dire que je ne suis pas déserteur, mais en voyage. Je lis presque quotidiennement ce que vous rapportez, dont je vous félicite, mais je ne peux intervenir, faute de temps.
Amicalement.
A
9 janvier 2010 17:23
Merci à HJAR EDDIB pour cette chronique sur les mariages d'autrefois, un autrefois qui n'est pas préhistorique puisque j'ai assisté à des mariages à El Menzel et dans les douars qui correspondaient point par point à la description de HJAR EDDIB.
Les mariages d'aujourd'hui sont bien différents, et l'orchestre moderne a hélas remplacé les ghittas et les bendirs, alors que les Ahidous ont été quasiment partout abandonnés.
La modernité n'est pas forcément signe de progrès, surtout dans le domaine culturel!
Patryck
A
10 janvier 2010 10:13
C'est dimanche. Il a neigé sur le bled. Et le forum est déserté.
Patryck
s
10 janvier 2010 11:24
Salut Benyazgha w Ghzrane


WA BOQIBCHE HADA .LBRDE W BRIDO W LI 3NDO CHI DRIBLE IZIDO .

BSMLAH F KLAMI HIYA LSSAS
KANQOLA LJMI3 NAS
KAN WSANI CHIKHI FL3RAS
BIHA NBDA W NZID F RCHOQ

LHMAM FDDLO RBI YA LJWAD
RAH MN3OTE F KOL BLAD
BLGHA KAYKWI LKBAD
W HRIQO TAL3 HWAD FL3ROUQ
m
11 janvier 2010 02:59
bnj je suis de el menzel exactement de kratech je vs remercie infiniment pr ce forum c est très intéressant. je vs souhaite bon courage
s
11 janvier 2010 14:48
Citation
mmn2 a écrit:
bnj je suis de el menzel exactement de kratech je vs remercie infiniment pr ce forum c est très intéressant. je vs souhaite bon courage

Bienvenue si mmn2 mrhba b Ktatech
s
11 janvier 2010 15:24
Salus Benyazgha w Ghzrane


EL HASSAN BEN MOHAMED EL OUAZANE EL IFRIQI A BENYAZGHA

El HASSAN BEN MOHAMED EL IFRIQI ( dans son oeuvre WASFO IFRIQIA ) decrivait Benyazgha comme temoin ,il l'a visitait et s'est déplacé dans tous ses régions ou il a vu des choses qui les a étoné.
(( Dans le mont de Benyazgha vivait une trés riche et honorable tribu qui était connu par sa noblesse et sa façon de vivre.Les habitants de cette tribu avait un énorme nombre de bétail.Comme la laine des moutons est trés lisse ,les femmes en faisaient des étoffes comme elles etaient de soie,pour leur habits et couvertures de lits ,chaque couverture avait été vendu par 4 ou 3 poid (MTQAL)
Outre les montagnes de Benyazgha sont trés riches d'oliviers dont ses habitants font extraire de l'huile.Cependant ,les Yazghis ont été soumis au Sultant de Fes et payaient leur impots au gouverneur de Fes qui étaient dans les environs de 8000 MTQAL .))
Parmis les choses qui ont étoné EL OUAZANE dans cette régions , un pont mobile faisait pour traverser le fleuve Sebou.Il était trés elevé entre deux montagnes ,il décrit le pont comme suivant:
(( Le fleuve Sebou est trés prés des montagnes de Benyazgha ,il coule entre des hautes roches , et pour passer d'une rive à l'autre, les Yazghis avaient construit un merveileux pont ,ils ont planté dans les deux rives du fleuve un rigide poteau dont ils ont fixé une poulie et ils ont étendu des épaisses cordes de Sparte( halfa)entre les deux côtés du fleuve qui glissent au saint des poulies ,aussi une profonde spacieuse et solide corbeille a été attachée à ses cordes ,elle pouvait contenir 10 personnes et si quelqu un voulait traverser le fleuve ,il entrait dans cette corbeille, il tirait les deux cordes qui sont fixé dans les côtés et glissait facilement au saint des poulies et comme ça la corbeille passait à l'autre rive du fleuve .))

C'est peu etre ce qu'on appelent actuellement BOURJILA ?
a
11 janvier 2010 18:42
je suis de ain bita,j'ai passé mes pemières anneés du secondaire à ELmenzel . je garde de bons souvenirs de ce beau village . la vie était simple et douce!!! c'était les années 1970....
a
11 janvier 2010 18:44
je vous demande lmghili est ce que vous savez qq chose d'un certain kantra abdelaziz?
a
11 janvier 2010 18:58
assalam beni yazgha ahl alooukoul nabgha
c'est que ben i yazgha est une grande tribue connue par ces fils et positions historiques...
j'en suis fier..!!!
A
12 janvier 2010 11:45
Bonjour, et bienvenue à nos deux nouveaux membres, mmn2 et assoughati.
N'hésitez pas à nous raconter vos souvenirs d'El Menzel.
A bientôt.
Patryck
H
12 janvier 2010 22:21
Bonsoir les Yazghis, je vous salue fils de ma tribu où que vous soyez.
Bien avant de poster ma derniere livraison sur le mariage d'autrefois, j'adresse un merci particulier à Ssi Abdelkader et souhaite une bienvenue chaleureuse aux nouveaux arrivants (El kortachi et Assoughati).

MARIAGE D'AUTREFOIS (3)


Tandis que des femmes expertes préparent la jeune fille au départ ,pour sa nouvelle demeure, en la baignant, en la parant, en la revêtant de vêtements neufs,en lui décorant les mains et les pieds de henné, en lui mettant tout autour des yeux, le long des cils, du khôl (collyre), du Souak (écorce fine du noyer),pour blanchir ses dents et donner bon teint a ses gencives et à ses lèvres et enfin en l'aspergeant avec l'eau de rose, cependant chez le fiancé, la fête démarre, on égorge des moutons et des poulets, on prépare le couscous et on pétrit de la farine, pour plusieurs fournées de pains pour le festin a donner la nuit, à l'occasion de l'arrivée de la fiancée. Au fait elle n'est plus fiancée car des Adouls(clercs) ont au préalable scellés par un acte adoulaire (écrit juridique) leur union, dont la consommation n'est que pure formalité, mais qu'on fête pompeusement.
Dans la soirée du même jour, vers les cinq heures, on envoie une jument sellée, bien harnachée sur laquelle on fera monter la jeune fille, et un fanion blanc, emblème de paix, qu on lui passera, une fois hissée a dos de jument et qu'elle tiendra devant elle jusqu'à son nouveau domicile. Le jeune époux envoie son OUZIR (qui veut dire littéralement, ministre), accompagné de quelques cavaliers, en tète d'un cortège, que grossit rapidement tous les amis et voisins. Le départ se fait dans des cris de joie, des you you de femmes, des sons de ghitta, des battements de tambours et des coups de feu de Bouhabba ( vieux fusils a poudre).
Le départ de la jeune fille de son domicile paternel, ne se fait pas que dans la joie, car toutes ses parentes, ses amies, ses voisines, sa mère en tête, pleurent a chaudes larmes, leur fille, qu'elles ne verront plus tous les jours....néanmoins on ne la laisse pas partir toute seule, quelques unes de ses proches amies l'accompagneront, pour la consoler et la réconforter, le temps qu'elle puisse s'habituer a sa nouvelle vie.
A suivre




Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/01/10 22:26 par HJAR EDDIB.
H
12 janvier 2010 22:23
MARIAGE D'AUTREFOIS (3) Suite et fin

Quand le cortège,revient au douar de l'époux,il se dirige d'abord,au mausolée du Saint patron du douar ou à défaut à la mosquée,autour desquels on doit faire trois tours en glorifiant Dieu et son Prophète Mohamed et en sollicitant la bénédiction du Saint pour la jeune épouse .Ce rite accomplit le cortège, se dirige vers la maison de l'époux,où on reçoit l'épouse dans la joie, par les inévitables you you ,le bruit assourdissant des ghittas et le roulement des tambours. On l'introduit dans sa chambre, bien meublée,par de beaux et jolis tapis de laine neufs,et d' oreillers .On lui offre ainsi qu'a ses amies, du lait ,des dattes ,des galettes sucrées et on leur sert du thé a la menthe. La mère de l'époux,ses soeurs,ses tantes ,ses cousines ,bref toutes les femmes de sa famille, l'entourent,l'embrassent, lui souhaitent la bienvenue,cherchant à la mettre le plus possible a son aise,et lui témoigner par la même, leur bienveillance à son égard, car désormais elle sera membre de leur famille.
Le jeune époux, n'est jamais présent à l'arrivée de son épouse,la coutume veut qu'il se réfugie,chez son Ouzir, jusqu'à la tombée de la nuit,après le festin que donne son père a la famille ,aux voisins et aux amis. Ce n'est que juste après le commencement du hidous et de la danse, que le mari arrive, toujours escorté par son fidèle Ouzir, qui en collaboration avec une amie qui a accompagnée la jeune fille, appelée elle aussi Ouzira, font introduire, l’époux la tête encapuchonnée à la chambre de son épouse, et vont rester au devant de la porte, au service des jeunes mariés, a répondre à leurs besoins jusqu'à accomplissement de la consommation effective du mariage. Une fois son premier devoir conjugal fait, le mari quitte en douce et à la hâte, sa maison, pour aller encore se réfugier dans celle de son inséparable Ouzir. D'autre part, la mère de l'époux et toutes ses proches parentes envahissent la chambre nuptiale, pour féliciter la fiancée et s'emparer du foulard blanc, tout tacheté en rose, témoin de sa virginité. Toutes les filles se le passeront, en se le mettant sur la tête et danser avec, jusqu'au matin, là quelques unes des amies de la jeune épouse le ramèneront en grandes pompes au domicile paternel de cette dernière, pour soulager ses parents qui attendent son arrivée avec impatience qui l’accueillent avec joie tant leur honneur est sauf . Au domicile de l'époux la fête et les réjouissances continueront jusqu'au lever du jour, pour clôturer les fêtes du mariage.
Mais le rituel n'est pas encore fini, car pendant trois jours, la jeune épouse, ne sortira pas de la chambre nuptiale, sous aucun prétexte. Au bout de ce temps,elle pourra revêtir son Hzaam (ceinture),comme toutes les femmes mariées .Et ainsi le troisième jour elle sort pour vaquer aux soins du ménage et veiller en personne, à la préparation du repas qui sera offert à l'occasion de l'arrivée de ses parents qui comme la coutume le veut, lui rendent visite pour la première fois en qualité de femme, et non en qualité de la jeune fille qui les avaient quitté, il y a peine trois jours seulement. Le mari de son coté, et pendant les sept jours qui suivent la nuit nuptiale, continuera a passer toute la journée chez son Ouzir, en compagnie d'un carré d'amis, mais en se rendant chaque nuit chez son épouse, qu'il quitte avant le lever de l’aurore. Le huitième jour seulement, il pourra prendre la vie commune avec sa femme et cohabiter normalement avec elle.....
C'était là, l’illustration, d’une tradition révolue, d’une autre époque ou le rythme de la vie coulait doucement et paisiblement, ou les relations entre les gens étaient chaleureuses, saines et solides, ou la joie était simple et n'exigeait pas beaucoup.....C'était juste pour partager avec vous, et archiver dans un style coulant quelques coutumes ayant trait au mariage de nos parents et arrières parents et qui de nos jours, n’ont plus cours.
A bientôt
H
14 janvier 2010 10:27
Bonjour

N'har mbrouk hada. Il pleut à Beni Yazgha et partout dans notre beau pays Wa Al Hamdou Lil'Allah.
""A chta ta ta ta a wlidat el harrata"" Vous rappelez vous ces petits chants d'enfance d'autrefois? Quels etaient les jeux qu'on faisait quand il pleuvait? Parceque à chaque saison ses jeux...Je pose ces questions et vous souhaite une bonne journée avec ce quatrain bien à propos de Verlaine:

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

A bientot
e
14 janvier 2010 10:43
Bonjour à toutes et à tous,
Je salue les anciens du forum et je souhaite la bienvenue aux nouvelles personnes qui nous ont rejoint.
Sans blague, cela fait au moins trente ans que je n'ai pas entendu ce petit chant :
""A chta ta ta ta a wlidat el harrata""
Est ce que je me rappelle de la suite ?
Je risque de dire une betise !
"tayboulli khobzi bekkri, nakoullha ana wkhti"
Non ?!?!?!
A bientôt
Amicalement ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨¨¨¨.¨.¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨o¨¨¨¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨~¨¨¨¨¨¨¨¨
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