Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
ou est Allah
f
4 avril 2011 22:09
Citation
rosiles a écrit:
mouhammad bnou Sâlah al-Outheimin


les pages en arabes :
[membres.lycos.fr]
[membres.lycos.fr]
[membres.lycos.fr]
[membres.lycos.fr]

Traduction:
Citation:


Règle : on doit affirmer ce qu’Allah a affirmé pour lui-même, nier ce qu’il a nier pour lui-même, et s’arrêter là où il n’y a pas d’affirmation et de négation à moins que la description de comporte une déficience avéré auquel cas elle doit être nié.

Donc notre croyance se divise en trois parties :

1) affirmer ce qu’Allah a affirmé pour lui-même.
2) nier ce qu’il a nier pour lui-même
3) s’arrêter là où il n’y a pas d’affirmation et de négation à moins que la description de comporte une déficience avéré auquel cas elle doit être nié.

A) Affirmer ce qu’il a affirmé pour lui-même
Comme par exemple la vie, la science, la puissance, l’ouie, la vue, le visage, les yeux, la main, le pied, les doigts etc…

nier ce qu’il a nier pour lui-même
comme l’injustice, l’ignorance, la distraction, l’oublie etc…

C) où il n’y a pas d’affirmation et de négation
on doit s’arrêté tant qu’elle ne comporte pas de déficience pur. Si elle comporte une déficience manifeste alors on doit la rejeter même s’il n’y a pas de texte que le nie.

Exemple de ce qui n’a pas été affirmé et infirmé et qui n’est pas une déficience pur :

« Le corps » (Jism)

Si quelqu’un nous dit : « est ce que Allah est un corps ?»

La réponse sera : « Nous ne disons pas que c’est un corps »

Observez bien la formulation !

Entre l’expression « il n’est pas un corps » et l’expression « Nous ne disons pas que c’est un corps » , laquelle des deux formulations est correcte ?

C’est la deuxième formulation qui est correcte : c’est à dire : « Nous ne disons pas que c’est un corps ». Parce que si tu dis : « il n’est pas un corp » tu as alors nié qu’il est un corps. Mais si tu dis « Nous ne disons pas que c’est un corps » tu as alors rejeté la parole : « il est un corps » . Il y a une différence entre les deux négations.

Le premier : « il n’est pas un corps » est un avis qui nie l’attribut « corps » à Allah, or nous n’avons pas de science là dessus.

Le deuxième : « Nous ne disons pas que c’est un corps » est une négation de la parole (le terme) qui affirme l’attribut parce que nous n’avons pas de science dessus. Donc, le « corps » nous ne l’affirmons pas et nous ne l’infirmons pas. Pourquoi ? Parce qu’Allah ne l’a pas affirmé pour lui-même et ne l’a pas nié. Comme il ne l’a ni nié ni affirmé nous n’avons pas à nous en occuper ! Nous nous arrêtons là où s’arrête le texte.

Mais nous demandons à la personne le sens qu’elle vise par « corps ». Pour ce qui est du terme nous ne l’utilisons pas (nous nous arrêtons) mais pour ce qui est du sens nous interrogeons : « que veux-tu dire par « corps » ?».

Si par corps tu vise une entité indépendante possédant des qualités qui lui sont propres : il s’élève, il vient, il descend, il se réjoui, il se met en colère et il agrée, et bien nous y croyons !

Mais si par corps tu vise une entité composée de parties dépendantes les unes des autres capable de se détacher au même titre que les corps des créatures, alors ceci est faux.



« La direction »

Idem pour la direction : est-ce qu’Allah est dans une direction ?

Nous répondons : Nous n’employons pas le terme, nous nous arrêtons au texte !

Quant au sens, nous demandons les détails : que veux -tu signifier par « direction » ?

Si par « Allah est dans une direction » tu veus dire qu’il est enfermé dans l’espace temps, alors sache que ceci est impossible et faux.

Si tu veux dire par-là qu’il est en bas et mélangé à sa création, alors ceci est faux également. Allah ta’ala n’est pas dans la direction du bas et n’est pas enveloppé par l’espace- temps.

Mais si tu veut dire qu’il est dans une direction élevée nihiliste qui ne l’enveloppe pas, Il n’y a qu’Allah, et bien alors ceci est vrai.

Le prophète sallallahou ‘alayhi wa sallam est celui des créatures qui connaît le mieux Allah ‘azza wa jall. Il a demandé à la servante : « Où est Allah ?» Elle a répondu : « aux cieux (Fî samâ)». Il l’a interrogé au moyen du terme « Où » qui s’utilise pour interroger sur un lieu.. Elle a répondu avec le terme « Fî » qui introduit un circonstanciel de lieu. Mais ce circonstanciel de lieu est nihiliste. Je veux dire par-là qu’il n’enveloppe pas Allah. Il n’y a au dessus de la création qu’Allah seul. […]

Nous ne disons donc pas de manière absolu qu’Allah est , ou n’est pas, dans une direction. Il faut d’abord étayer les choses selon le découpage précédent.

« Le cloisonnement »

Idem pour le « cloisonnement » (Hayyiz), nous ne prononçons pas le terme et nous demandons le sens à celui qui le cite :

Si tu veux signifier qu’Allah est dans un espace qui l’enveloppe, le cloisonne, alors ceci est impossible est faux car aucune de ses créature ne peut l’envelopper.

Mais si tu veux dire par là qu’il est séparé de sa création et non pas mélangé avec elle et que elle n’est pas dissoute en lui, et bien alors ceci est vrai.

Exemple de ce qui n’a pas été affirmé et infirmé, et qui est une déficience pur :

Nous avons dis dans le (3) : « s’arrêter là où il n’y a pas d’affirmation et de négation à moins que la description de comporte une déficience avéré auquel cas elle doit être nié. »


« les intestins »

Comme par exemple lorsque quelqu’un te demande : « Est-ce qu’Allah a des intestin ? »

Nous répondons : « Non ! Parce que les intestins servent seulement à ceux qui mangent. Allah nourrit ses créatures, et personne ne le nourrit, et il ne mange pas. »

Il se peut qu’une personne dise : « Il y a un Dalîl dans le Coran qui prouve qu’Allah n’a pas d’intestin. C’est le mot « Samad » ! »

« l’appareil génital »

Mais si une personne nous demande : « Est-ce qu’Allah possède un appareil génital ? ». Nous demandons à Allah de nous préserver, parce que les négateurs se précipitent sur les gens de la Sounnah avec des exemples semblables à celui-ci.

Nous répondons alors : « Non ! car seul ceux qui ont besoin d’enfanter possèdent cette chose. Allah ‘azza wa jall « n’enfante point et n’a pas été enfanté et rien ne lui ressemble ».

Une négation comporte une affirmation implicite :

Nous avions dit que la parole de l ‘auteur : « notre croyance c’est l’affirmation » était incomplète car notre croyance est l’affirmation, la négation et l’arrêt.

Mais en ce qui concerne la négation, est-ce une négation pur ?

Réponse : Non ! Les attributs d’Allah qui sont niés renferment l’affirmation d’un [contraire] parfait (complet). Et nous devons croire qu’il renferme un [contraire] parfait. En effet, le but de cette négation est d’affirmer la perfection de son contraire.

Allah ne lèse personne : « Allah ne lèse aucun homme » [younous 44] parce qu’il est juste. Cette négation est évoquée afin d’affirmer la perfection de son contraire.

Chez l’homme il peut y avoir de la justice, mais il y a aussi de l’injustice. On dira : untel est juste mais sur cette affaire il à commis une injustice. L’injustice n’est pas complètement absente. Mais Allah est totalement exempt d’injustice, parce que sa justice est complète (parfaite). Il est impossible de lui attribuer une injustice, que se soit sur un petit nombres ou un grand nombres de choses.

Il est donc exempt d’injustice en raison de sa justice parfaite.

[labonnereference.forumactif.fr]


Assalam alaikoum


Suite au texte présenté par rosiles, je voudrais donner quelques commentaires en relation.
Je voudrais préciser que l’utilisation du concept "séparation" de Dieu vis-à-vis de Sa création peut donner place à une ambigüité. Si on l’utilise sous la considération (comme ça a été fait dans le texte) de non mélange de Dieu à Sa création, alors ceci est vrai, mais si on l’utilise sous la considération que Dieu soit isolé de Sa création, alors ceci est faux, et dans ce sens, Dieu n’est pas séparé de Sa création.
Cet exemple, montre que la question est essentiellement une question de désignation, on peut avoir même expression, comme par exemple "Dieu est séparé de Sa création", avec différentes désignations, selon la considération sous laquelle est utilisée l’expression, alors qu’en revanche, on peut avoir différentes expressions, avec même désignation et même désigné.
Dans le Coran, la désignation du Divin se fait suivant deux façons, par le tanzih, c.à.d. abstraction à toute comparaison, et par le tashbih, c.à.d. le symbolisme par analogie et comparaison. Et ceci on le trouve dans le verset : « Rien n’est semblable à Lui, et Il est l’Auditant, le Voyant » ; « rien n’est semblable à Lui » est une désignation par tanzih, « Il est l’Auditant, le Voyant » est une désignation par tashbih. De même, le verset : « Les regards ne L’atteignent pas, et Lui atteint les regards » ; « les regards ne l’atteignent pas » est une désignation par tanzih, « Lui atteint les regards » est une désignation par tashbih.
Toutefois, pour toute désignation, même celle par tashbih, le sujet de la désignation c’est le tanzih, et le tashbih n’est utilisé dans la désignation que comme objet de tanzih, et là, il y a place à l’erreur et à l’ambigüité. Ainsi, quand Dieu se désigne dans le ciel, c’est une désignation faite par tashbih, pour désigner le tanzih ; l’élévation divine.
Aussi, pour la désignation, on peut dire qu’il y a deux considérations, une considération correspondant à la désignation par tanzih, et une considération correspondant à la désignation par tashbih, et entre elles, il n’y a pas d’opposition, c’est une différence de considération, et non de réalité. Ainsi, sous une considération, on peut utiliser l’expression "Dieu est en toute chose", comme désignation par tashbih, et sous une autre, l’expression "Dieu est au-dessus et au-delà de toute chose", comme désignation par tanzih, alors qu’en fait c’est la même désignation, mais sous deux considérations différentes.
Concernant la question (apportée dans le texte) du "jism", du "corps", attribué à Dieu, il est dit : "nous ne l’affirmons pas et nous ne l’infirmons pas", cependant sous la considération que le "corps" signifierait "une entité indépendante possédant des qualités qui lui sont propres", il est dit : "nous y croyons", c.à.d. à la possibilité du "corps", sans toutefois affirmation ou infirmation, alors que sous la considération que "le corps désigne une entité composée de parties dépendantes les unes des autres capable de se détacher", la possibilité du "corps" n’est pas. Le "corps" est ici une désignation, c’est une désignation par tashbih, pouvant être valable, sous la considération qu’elle désigne le tanzih, alors que sous la considération qu’elle désigne la tashbih, elle ne l’est pas. Il est dit aussi : "Nous ne disons pas que Dieu est un corps", ce qui signifie que nous ne désignons pas Dieu par le "corps", c’est une désignation par tanzih, par abstraction de toute comparaison, alors que les deux désignations, par tashbih et par tanzih, allant dans le même sens, celui du tanzih.
4 avril 2011 23:28
Citation
faqir a écrit:

Assalam alaikoum

Suite au texte présenté par rosiles, je voudrais donner quelques commentaires en relation.
Je voudrais préciser que l’utilisation du concept "séparation" de Dieu vis-à-vis de Sa création peut donner place à une ambigüité. Si on l’utilise sous la considération (comme ça a été fait dans le texte) de non mélange de Dieu à Sa création, alors ceci est vrai, mais si on l’utilise sous la considération que Dieu soit isolé de Sa création, alors ceci est faux, et dans ce sens, Dieu n’est pas séparé de Sa création.
Cet exemple, montre que la question est essentiellement une question de désignation, on peut avoir même expression, comme par exemple "Dieu est séparé de Sa création", avec différentes désignations, selon la considération sous laquelle est utilisée l’expression, alors qu’en revanche, on peut avoir différentes expressions, avec même désignation et même désigné.
Dans le Coran, la désignation du Divin se fait suivant deux façons, par le tanzih, c.à.d. abstraction à toute comparaison, et par le tashbih, c.à.d. le symbolisme par analogie et comparaison. Et ceci on le trouve dans le verset : « Rien n’est semblable à Lui, et Il est l’Auditant, le Voyant » ; « rien n’est semblable à Lui » est une désignation par tanzih, « Il est l’Auditant, le Voyant » est une désignation par tashbih. De même, le verset : « Les regards ne L’atteignent pas, et Lui atteint les regards » ; « les regards ne l’atteignent pas » est une désignation par tanzih, « Lui atteint les regards » est une désignation par tashbih.
Toutefois, pour toute désignation, même celle par tashbih, le sujet de la désignation c’est le tanzih, et le tashbih n’est utilisé dans la désignation que comme objet de tanzih, et là, il y a place à l’erreur et à l’ambigüité. Ainsi, quand Dieu se désigne dans le ciel, c’est une désignation faite par tashbih, pour désigner le tanzih ; l’élévation divine.
Aussi, pour la désignation, on peut dire qu’il y a deux considérations, une considération correspondant à la désignation par tanzih, et une considération correspondant à la désignation par tashbih, et entre elles, il n’y a pas d’opposition, c’est une différence de considération, et non de réalité. Ainsi, sous une considération, on peut utiliser l’expression "Dieu est en toute chose", comme désignation par tashbih, et sous une autre, l’expression "Dieu est au-dessus et au-delà de toute chose", comme désignation par tanzih, alors qu’en fait c’est la même désignation, mais sous deux considérations différentes.
Concernant la question (apportée dans le texte) du "jism", du "corps", attribué à Dieu, il est dit : "nous ne l’affirmons pas et nous ne l’infirmons pas", cependant sous la considération que le "corps" signifierait "une entité indépendante possédant des qualités qui lui sont propres", il est dit : "nous y croyons", c.à.d. à la possibilité du "corps", sans toutefois affirmation ou infirmation, alors que sous la considération que "le corps désigne une entité composée de parties dépendantes les unes des autres capable de se détacher", la possibilité du "corps" n’est pas. Le "corps" est ici une désignation, c’est une désignation par tashbih, pouvant être valable, sous la considération qu’elle désigne le tanzih, alors que sous la considération qu’elle désigne la tashbih, elle ne l’est pas. Il est dit aussi : "Nous ne disons pas que Dieu est un corps", ce qui signifie que nous ne désignons pas Dieu par le "corps", c’est une désignation par tanzih, par abstraction de toute comparaison, alors que les deux désignations, par tashbih et par tanzih, allant dans le même sens, celui du tanzih.



désole mais nous n'acceptons pas et nous ne lisons les commentaires des gens du kalam. du coran des hadith, et des propos des gens de science. le kalam est un virus très contagieux. s'il y a des chose auquel, tu n'est pas daccord. dit nous tout simplement. le point précis de ton désaccord, class. et la raison avec preuve .

le commentaire est réserver uniquement aux gens de science. c'est logique, tu n' a pas de science, tu es un nécessiteux dans la science comme tout ceux qui sont dans cette forum en plus tu manipule bien le kalam, l'outil d'alchaytan , donc bidaa, non merci.
les gens de bidaa son plus dangereux que les koufar. sois simple et précis. si tu apporte les dire des oulama, oui sinon,non
f
5 avril 2011 00:12
Assalama alaikoum

Désolé, mais je ne prétend pas être des gens de science, et les commentaires que j'écris ne concernent pas spécialement leurs propos, même si dans mon intervention précédente, ces commentaires sont venus dans ce cadre, mais ils reflètent mes propores propos, que j'ai déjà mis auparavant, propos pouvant être en conformité avec ceux des gens de science, en dépit des différences d'expression. De toute façon, tu es libre de penser ce que tu veux et comme tu veux, mais sache qu'on ne peut figer la pensée des gens, et comme je l'avais dit, un forum est fait pour qu'on puisse échanger les idées, en dépit des différences qui peuvent exister à ce niveau.
5 avril 2011 08:28
Citation
faqir a écrit:
Assalama alaikoum

Désolé, mais je ne prétend pas être des gens de science, et les commentaires que j'écris ne concernent pas spécialement leurs propos, même si dans mon intervention précédente, ces commentaires sont venus dans ce cadre, mais ils reflètent mes propores propos, que j'ai déjà mis auparavant, propos pouvant être en conformité avec ceux des gens de science, en dépit des différences d'expression. De toute façon, tu es libre de penser ce que tu veux et comme tu veux, mais sache qu'on ne peut figer la pensée des gens, et comme je l'avais dit, un forum est fait pour qu'on puisse échanger les idées, en dépit des différences qui peuvent exister à ce niveau.

walaikoum salam

changer des idee oui, dans d'autres chose que la religion, il a été parachever n'est ce pas, donc, il n y a pas de place pour les avis de chacun d entre nous. demander aux de gens de science c'est ce qu'on nous a demander, ce n'est pas un jeux. c'est notre vie.
depuis l'ouverture de ce poste, seul les gens de bidaa qui ose donner des avis perso. donc il y a un problème, ils ont pas compris ce que c'est l'islam. c'est comme ci la religion n'est pas complète.
certe, on a senti de changement de ton cote, c'est une bonne chose,alhamdoulillah. il y a encore du travail.
Tout musulman doivent SAVOIR QUE l 'islam a ete parachever et qu'il na laisse aucune PLACE aux avis,commentaire, perso.
sinon l'islam perdra sa vrais nature qui est la soumission a Allah.
5 avril 2011 09:37
OUI,TOUT A FAIT!!!
f
5 avril 2011 12:52
Citation
rosiles a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalama alaikoum

Désolé, mais je ne prétend pas être des gens de science, et les commentaires que j'écris ne concernent pas spécialement leurs propos, même si dans mon intervention précédente, ces commentaires sont venus dans ce cadre, mais ils reflètent mes propores propos, que j'ai déjà mis auparavant, propos pouvant être en conformité avec ceux des gens de science, en dépit des différences d'expression. De toute façon, tu es libre de penser ce que tu veux et comme tu veux, mais sache qu'on ne peut figer la pensée des gens, et comme je l'avais dit, un forum est fait pour qu'on puisse échanger les idées, en dépit des différences qui peuvent exister à ce niveau.

walaikoum salam

changer des idee oui, dans d'autres chose que la religion, il a été parachever n'est ce pas, donc, il n y a pas de place pour les avis de chacun d entre nous. demander aux de gens de science c'est ce qu'on nous a demander, ce n'est pas un jeux. c'est notre vie.
depuis l'ouverture de ce poste, seul les gens de bidaa qui ose donner des avis perso. donc il y a un problème, ils ont pas compris ce que c'est l'islam. c'est comme ci la religion n'est pas complète.
certe, on a senti de changement de ton cote, c'est une bonne chose,alhamdoulillah. il y a encore du travail.
Tout musulman doivent SAVOIR QUE l 'islam a ete parachever et qu'il na laisse aucune PLACE aux avis,commentaire, perso.
sinon l'islam perdra sa vrais nature qui est la soumission a Allah.


Assalam alaikoum

C'est vrai que l'Islam est parachevé, mais ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas place à l'ijtihad, et la preuve c'est la divergence d’ijihad existant entre les gens de science dont tu fais mention, et les différentes écoles, notamment de fiqh, qui ont existé et qui existent aujourd'hui. Pour ma part, je ne prétends pas être fait pour l'ijtihad, mais ceci ne veut pas dire que je ne peux entamer une certaine réflexion, dans certaines limites qui ne sortent pas des fondements de l’Islam et de ce qui est convenu (bidharoura) de la religion, et la seule chose que j’ai faite dans le sujet discuté c’est d’adopter un langage qui ne colle pas à la lettre au langage des théologiens et des savants anciens, mais qui en sa globalité va dans le même sens, et si tu regardes bien le commentaire que j’ai fait, dans le cadre du texte que tu as présenté, tu t’en rendras compte.
Et pour le travail, on a tous du travail à faire, et personne n'est parfait, tous, du savant à l'illetré, nous avons, tant que nous vivons, des progrés à réaliser, selon notre condition, et croire l'inverse c'est une pure illusion.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/04/11 13:10 par faqir.
5 avril 2011 20:16
Confessions des gens du kalam


Certaines grandes références Ash’arites ont fait l’aveu à la fin de leur vie, que les sciences du Kalâm41 étaient plus maléfiques qu’autre chose et qu’elles les avaient fait tourner en rond tout au long de leur parcours, pour les faire sombrer au bout du compte dans le doute et le désarroi. Il leur aurait été si simple cependant de suivre la lumière de la Révélation, qui ne s’oppose nullement à la raison, lorsque celle-ci est saine. En sachant, qu’il vaut mieux tirer leçon des autres que de devenir une leçon pour les autres, voyons quelle expérience nous offre, toutes ces têtes pensantes en commençant par leur chef de file :

• Abû el Hasan el Ash’arî (m. 324 h.)
déclare en introduction à son dernier livre qui prend ainsi la forme d’un testament : « L’opinion à laquelle nous adhérons et la religion à laquelle nous croyons, est celle qui consiste à s’accrocher au Livre de Notre Seigneur

41 Le Kalâm consiste à chercher à percer les mystères qui sont liés au divin uniquement par la raison et au détriment de la Révélation. En cela, il a énormément d’affinité avec la théologie chrétienne, car tous deux s’inspirent du raisonnement philosophique grec.

Tout-puissant, à la Tradition de notre Prophète (), et aux annales rapportées des Compagnons, de leurs Successeurs (Tâbi’în), et des grandes références traditionalistes. Nous nous retranchons derrière ces enseignements. L’opinion d’Abû ‘Abd Allah Ahmed ibn Hanbal –qu’Allah illumine son visage, l’élève en degré, et le comble de la meilleure récompense – est la nôtre, et celle de ses adversaires est contre la nôtre. Il est le noble Imam, le chef parfait, par lequel Allah dévoila la vérité, dissipa les ténèbres, montra la voie, et brisa l’innovation des hérétiques, l’égarement des égarés, et le doute des sceptiques. Qu’Allah comble de Sa Miséricorde cet Imam devancier, illustre, encensé, et magnifié, et tous les Imams des musulmans… »42

• Abû el Ma’âli el Juhaïnî (m. 478 h.),
l’un des plus grands experts du Kalâm, s’est exclamé un jour devant ses disciples : « Mes amis ! Ne vous intéressez pas au Kalâm, si j’avais su un jour qu’il allait me faire devenir ce que je suis devenu aujourd’hui, je n’y aurais jamais touché. »43 Il a dit également : « Si je

42 El Ibâna fî Usûl e-Diyâna. Sheïk Hammâd el Ansârî est l’auteur d’une recherche où il démontre que non seulement Abû el Hasan est bel et bien l’auteur d’el Ibâna mais qu’il fut l’un des derniers si ce n’est le dernier de ses ouvrages. [Voir : Rasâil el ‘Aqîda de Hammâd el Ansârî (p.61-108)]
43 Voir : el Munazhzham (9/19), Talbîs Iblîs (p. 98)
.

pouvais revenir en arrière, je ne toucherais jamais au Kalâm. »44 Avant de mourir, il recommanda à ses enfants réunis autour de lui : « Est-ce que vous connaissez quelqu’un de plus éclairé que moi dans les sciences du Kalâm ?
- Non ! Répondirent-ils.
- Pouvez-vous donc douter de mes paroles ?
- Non !
- Je veux vous faire une recommandation, l’acceptez-vous ?
- Oui !
- Accrochez-vous aux enseignements des traditionalistes, car j’ai vu que la vérité était de leur côté. »45

Juste avant de rendre l’âme, il fit l’aveu :
« J’ai lu cinquante mille fois cinquante mille ouvrages. J’y ai laissé les adeptes de l’Islam et leur religion ainsi que leur savoir littéraliste (ou exotérique). Je me suis embarqué dans un océan immense et je me suis rempli du savoir interdit par les musulmans. Mon but, c’était la recherche de la vérité alors que j’avais peur tout au long de mon parcours de suivre les autres aveuglément. Aujourd’hui, je reviens à la vérité. Accrochez-vous donc à la religion des grands-mères ! Au moment de quitter

44 Siar A’lâm e-Nubala (18/473).
45 Talbîs Iblîs (p. 98).

ce monde, voici mes dernières paroles : il n’y a de dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah ! Malheur à el Juwaïnî ! »46

• Abû Hâmid el Ghazâlî (m. 505 h.) serait mort avec Sahîh el Bukhârî sur les bras.47
Il fut pourtant au cours de sa vie, passionné par le Kalâm et la philosophie, il est même considéré comme le premier à avoir introduit la logique grecque dans la matière d’Usûl el Fiqh. Mais cette passion démesurée l’a fait sombrer dans le désarroi et le scepticisme, c’est pourquoi à la fin de sa vie, il se pencha sur l’étude du Hadith à travers le recueil d’el Bukhârî et de Muslim. Il est passé auparavant par plusieurs phases dont notamment le soufisme ; il a même écrit deux réfutations contre le Kalâm et la philosophie qui porte pour titre : Tahâfut el Falâsifa et Iljâm el ‘Awâm. 48

• Abû el Fath, Mohammed ibn ‘Abd el Karîm e-Shihristânî (m. 548 ou 549 h.) est l’auteur de ces paroles : « Accrochez-vous à la religion des grands-

46 El Munazhzham (9/19), Talbîs Iblîs (p. 98).
47 Voir : l’introduction de : Qâ’ida fî e-Rad ‘alâ el Ghazâlî fî e-Tawakkul d’ibn Taïmiya (p. 101), recension du Docteur ‘Alî Shibl.
48 Voir sa biographie dans Siar A’lâm e-Nubala (20/286).

mères, car c’est le meilleur cadeau que vous pouvez avoir. » Il reconnut même dans deux vers devenus célèbres, qu’en fin de parcours, la philosophie et le Kalâm conduisaient au scepticisme. 49

• Fakhr e-Dîn e-Râzî (m. 606 h.) dénonça le Kalâm de sa plume à la fin de sa vie, en disant notamment : « j’ai contemplé les différentes méthodes du Kalâm et celles de la philosophie, mais je n’ai pas vu qu’elles guérissaient les coeurs malades ni qu’elles étanchaient la soif. Je me suis alors rendu compte que le chemin le plus proche était celui du Coran… Or, celui qui prendra le chemin par lequel je suis passé, pourra savoir ce que je sais aujourd’hui. »50
Il a déclaré également : « Celui qui s’en tient à la voie des grands-mères, sera le grand gagnant. »51
• Mohammed el Khûnjî (m. 646 h.), était l’un des Imams du Mantiq (la logique grecque) à son époque.
Pourtant, avant de mourir, il a eu les paroles suivantes : « Je meurs alors que je ne sais rien si ce n’est que le « possible » dépend de l’

49 Voir : Nihâya el Aqdâm (p. 3-4).
50 Voir : Siar A’lâm e-Nubala (21/501).
51 El Bidâya wa e-Nihâya (13/55).

« impossible »… si l’on sait que la dépendance est une qualité négative, hé bien je meurs en ne sachant rien. »52

• ‘Abd el Hamîd ibn ‘Îsâ el Khasrû Shâhî (m. 652 h.) fut l’un des plus fervents disciples de Fakhr e-Dîn e-Râzî,
mais il sombra dans le doute et le désarroi comme peuvent en témoigner ses paroles de détresse qui s’adressent à un autre savant notable : « Quelle est ta croyance ?
- Celle des musulmans !
- Tu es à l’aise en me disant cela ? Tu en es convaincu ?
- Bien sûr !
- Hé bien ! Remercie Allah pour ce bienfait immense, car moi par Allah ! je ne sais pas quelle est ma croyance ! je ne sais pas quelle est ma croyance ! je ne sais pas quelle est ma croyance ! » Il s’est ensuite mis à pleurer à tel point que sa barbe en fut mouillée.53

52 Voir : e-Rad ‘alâ el Muntiqiyûn de Sheïkh el Islam ibn Taïmiya (p. 114).
53 e-Rad ‘alâ el Mantiqiyin (p. 327).

voir le lien suivant: [s1.islamhouse.com][/quote]
5 avril 2011 20:21
Qu'ils prennent garde !
[www.dailymotion.com]
a
5 avril 2011 20:37
Pour pimenter le débat l'élever un peu, façon de parler bien sûr. Et si on se posait cette question :
Où est Asherah ? Intéressant n'est-ce pas ?
f
5 avril 2011 20:39
Assalam alaikoum

Je voudrais ajouter, pour finir mon intervention en ce qui concerne cette discussion, que nous sommes toujours en mesure de faire référence aux bonnes paroles, d’acquérir du savoir, alors que tout ceci reste insuffisant s’il n’y a pas ce qui est en mesure de le confirmer. Par exemple, en lisant le verset mentionnant : "êtes-vous à l’abri de Celui qui est dans le ciel ? ", nous sommes en mesure de nous référer aux différents commentaires, cependant sommes-nous en mesure de sentir cette grandeur divine, au-delà de toute explication et de tout commentaire ? De même, en lisant les versets mentionnant la ma’ia et la proximité divine, sommes-nous en mesure, indépendamment de toute explication, de prendre conscience de cette présence divine ? A-t-elle une réalité en nous et en notre vécu ?
Aussi, en ce qui concerne la question "Où est Allah ?" et la réponse que nous sommes amenés de trouver, c'est essentiellment vis-à-vis de nous-mêmes et de notre vie ? Où est-Il et où se situe-t-Il en elle ? A-t-Il une place et une présence effective ?
C’est vrai que la science est utile, cependant la vraie science et la vraie connaissance, ce n’est pas ce qui reste au niveau de la tête, et le remplit de ce qui peut s’avérer de surplus, mais c’est ce qui remplit le cœur, en ce qui relève du vrai sens du Tawhid, de Dieu, de Sa crainte, de Son amour, de Son dévouement, de Sa soumission. A l’exemple des prophètes qui étaient des soumis, des muslims, nous sommes amenés à réaliser en nous le sens de cette soumission, de cet islam voué à Dieu, et tant qu’il reste une partie en nous qui ne se soumet pas entièrement à Lui, cela signifie que l’ego nous voile le chemin, en dépit de tout acquis et de tout savoir.
m
6 avril 2011 11:40
Dieu existe et n'a pas de ressemblance avec les choses qui existent. Dieu est le Créateur de toute chose. Il n'a pas de ressemblance avec Ses créatures. Dieu existe sans comment, sans endroit et sans direction. Le comment, c'est tout ce qui fait partie des attributs des créatures, comme la position assise, l'établissement, l'installation, la proximité et ce qui est de cet ordre. Dieu est exempt du comment.

Dieu est le Créateur des corps, Il n'est pas un corps.

Dieu est le Créateur des hommes, Il n'est pas un homme.

Dieu est le Créateur des anges, Il n'est pas un ange.

Dieu est le Créateur de la lumière et de l'obscurité, Il n'est pas une lumière ni une obscurité.

Dieu est le Créateur des âmes, Il n'est pas une âme.


Dieu est le Créateur de tous les endroits. Dieu est le Créateur des cieux et de la terre. Dieu n'a pas besoin de Ses créatures. Dieu existe sans endroit.

Dieu est le Créateur des directions. Il est le Créateur du haut, du bas, de la droite, de la gauche, de devant et du derrière. Dieu n'a pas besoin de Ses créatures. Dieu existe sans direction. On ne demande pas "Où est Dieu" et on ne dit pas qu'Il est partout. Il est sans endroit.

Dieu est le Créateur du temps. Il est indépendant du temps. Il ne change pas.

Allah ta^ala dit dans le Qour’an [sourat Ach-Choura / 'ayah 11] ce qui signifie : « Rien n'est tel que Lui ».

Cette 'ayah est la plus explicite des 'ayah du Livre de Allah au sujet de la totale exemption de Allah de toute ressemblance avec les créatures. Le sens de ce verset est donc extrêmement large. On en tire que Allah est exempt d'avoir une taille, d'être localisé dans une des directions ou dans toutes les directions. Dieu est exempt des attributs des corps tels que le mouvement, l'immobilité, le changement, l'évolution d'un état à un autre ou ce qui est de cet ordre.


Ainsi Allah est exempt d'être au-dessus du Trône ou en dessous, ou bien à droite ou à gauche. Le trône est la plus immense des créatures de par la taille, il constitue le toit du paradis. Le paradis est au-dessus des sept cieux, il en est séparé. Or comme l'a dit le calife bien guidé, l'Imam ^Aliyy : « Certes, Allah a créé le Trône comme manifestation de Sa toute-puissance et ne se l'est pas pris comme endroit pour Lui-même ».

L'Imam Abou Hanifah n'a-t-il pas dit : « Il est impossible que le Créateur ait une ressemblance avec Sa créature ».
Nous, êtres humains, nous sommes dans un endroit, nous avons des organes, nous sommes limités. Dieu n'a pas de ressemblance avec Ses créatures de quelque manière que ce soit. Dieu est exempt de la forme, de l'image, de l'endroit, des directions, des membres, des limites, de la taille et du volume.

Quoi que tu imagines en ton esprit, Dieu en est différent. Dieu, Rien n'est tel que Lui.
f
6 avril 2011 14:17
Allah n'existe sans endroit si tu veux mais il dis sa peut tu m'expliquer melle rif haine

Allah est Celui qui a élevé [bien haut] les cieux sans piliers visibles. Il S'est établi [istawa] sur le Trône et a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l'Ordre [de tout] et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur."

(Sourate 13 / Verset 2)


L'imam Abu Hanifa (m. 150) indique dans sa Wasiyya : « S'il avait été dans un endroit et avait eu besoin de s'assoir et de se reposer avant de créer le trône, alors la question "Où était Allah ?" se serait appliquée à lui, ce qui est impossible… Nous affirmons qu'Allah est établi (istawa) sur le trône sans avoir besoin (haja) de celui-ci, et sans installation (istiqrar) au dessus de celui-ci, car Il est Celui qui préserve le Trône et les autres [créatures] sans avoir besoin d'aucune d'entre elles. ». Abu Hanifa, Wasiyyat al-imam al-a`zam Abu Hanifa, ed. Fu'ad `Ali Rida (Beyrouth : Maktabat al-Jamahir, 1970) p. 10.
m
6 avril 2011 14:39
Citation
filsdelislam a écrit:
Allah n'existe sans endroit si tu veux mais il dis sa peut tu m'expliquer melle rif haine

Allah est Celui qui a élevé [bien haut] les cieux sans piliers visibles. Il S'est établi [istawa] sur le Trône et a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l'Ordre [de tout] et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur."

(Sourate 13 / Verset 2)


L'imam Abu Hanifa (m. 150) indique dans sa Wasiyya : « S'il avait été dans un endroit et avait eu besoin de s'assoir et de se reposer avant de créer le trône, alors la question "Où était Allah ?" se serait appliquée à lui, ce qui est impossible… Nous affirmons qu'Allah est établi (istawa) sur le trône sans avoir besoin (haja) de celui-ci, et sans installation (istiqrar) au dessus de celui-ci, car Il est Celui qui préserve le Trône et les autres [créatures] sans avoir besoin d'aucune d'entre elles. ». Abu Hanifa, Wasiyyat al-imam al-a`zam Abu Hanifa, ed. Fu'ad `Ali Rida (Beyrouth : Maktabat al-Jamahir, 1970) p. 10.

je n'ai pas compris tous compris akhy mais une Chose est sûr , Allah est exempt de l'endroit, que ce soit les cieux ou le trône, Allah existe sans endroit.

L’Imam, le Moujtahid Abou Hanifata n-Nou^man Ibnou
Thabit, que Allah l’agrée, mort en 150 de l’Hégire, l’un des savants
du Salaf les plus réputés, l’Imam de l’école hanafite a dit :

« Nous reconnaissons que Allah
soubhanahou wa ta^ala istawa ^ala l-^arch sans qu’Il ait besoin d’un
Trône ni de s’installer ou de s’établir dessus et Il est Hafidhoun –
Celui Qui préserve– le Trône et autre que le Trône sans en avoir
besoin car s’Il avait un quelconque besoin, Il ne serait pas tout
puissant à faire exister le monde et à lui prédestiner tout ce qui
lui arrive, Il serait comme les créatures ».
f
6 avril 2011 15:07
Assalam alaikoum

C’est vrai que la proximité, l’élévation, l’établissement (l’istiwa), font partie des attributs humains, mais Dieu s’est désigné par la proximité (Son nom al-Qarîb), par l’élévation (Son nom al-‘Ali), et aussi par l’istiwa par rapport à Son trône, et donc Sa création, en tant qu'attributs, en tant que considérations divines, comme Il s’est désigné par la vue, par l’ouïe, par la parole, sans qu’il y ait de correspondance entre ces attributs divins avec ceux humains. Ceux-ci ayant une limitation, alors qu’il n’y a pas de limitation aux attributs divins, il n’y a pas de limitation à Sa proximité, à Son élévation, à Son istiwa…
C’est vrai que Dieu n’est pas une lumière, mais Il s’est désigné par la lumière (Son nom al-Nour), sans que Sa lumière ressemble à une quelconque lumière. En fait, Dieu seul est, au sens propre du terme, la Lumière, c’est par Lui que tout existe et tout est, comme il vient dans le verset :
« Dieu est la Lumière des cieux et de la terre. »
Tout existe par Lui, alors que Lui existe par Lui-même, sans endroit et sans aucune chose, aussi est-Il au-dessus et au-delà de tout et de toute chose, alors que l’endroit et toute chose ne peut exister sans Lui, ne peut exister que par Lui, aussi Il est partout et en toute chose. Lui est exempt de tout, alors que rien n’est exempt de Lui. Pour le Divin, il n’ya pas de limitation, à la fois Il est partout et en toute chose, au-delà de tout et de toute chose. Tout en étant au-delà de tout et de toute chose, Il est partout et en toute chose, et tout en étant au-delà de tout et de toute chose, Il est partout et en toute chose.
Dans ce sens, je terminerais par cette expression (un peu inspirée) qui exprime et désigne cette non limitation divine, sans toutefois la décrire (c’est pour cela qu’il faudrait pour ce genre d’expressions ne pas s’arrêter à son aspect littéral sans s’inspirer de son sens) :
Il est toute chose sans être une chose. Il est autre que toute chose sans ne pas être une chose.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook