Citation
rosiles a écrit:
mouhammad bnou Sâlah al-Outheimin
les pages en arabes :
[membres.lycos.fr]
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Traduction:
Citation:
Règle : on doit affirmer ce qu’Allah a affirmé pour lui-même, nier ce qu’il a nier pour lui-même, et s’arrêter là où il n’y a pas d’affirmation et de négation à moins que la description de comporte une déficience avéré auquel cas elle doit être nié.
Donc notre croyance se divise en trois parties :
1) affirmer ce qu’Allah a affirmé pour lui-même.
2) nier ce qu’il a nier pour lui-même
3) s’arrêter là où il n’y a pas d’affirmation et de négation à moins que la description de comporte une déficience avéré auquel cas elle doit être nié.
A) Affirmer ce qu’il a affirmé pour lui-même
Comme par exemple la vie, la science, la puissance, l’ouie, la vue, le visage, les yeux, la main, le pied, les doigts etc…
nier ce qu’il a nier pour lui-même
comme l’injustice, l’ignorance, la distraction, l’oublie etc…
C) où il n’y a pas d’affirmation et de négation
on doit s’arrêté tant qu’elle ne comporte pas de déficience pur. Si elle comporte une déficience manifeste alors on doit la rejeter même s’il n’y a pas de texte que le nie.
Exemple de ce qui n’a pas été affirmé et infirmé et qui n’est pas une déficience pur :
« Le corps » (Jism)
Si quelqu’un nous dit : « est ce que Allah est un corps ?»
La réponse sera : « Nous ne disons pas que c’est un corps »
Observez bien la formulation !
Entre l’expression « il n’est pas un corps » et l’expression « Nous ne disons pas que c’est un corps » , laquelle des deux formulations est correcte ?
C’est la deuxième formulation qui est correcte : c’est à dire : « Nous ne disons pas que c’est un corps ». Parce que si tu dis : « il n’est pas un corp » tu as alors nié qu’il est un corps. Mais si tu dis « Nous ne disons pas que c’est un corps » tu as alors rejeté la parole : « il est un corps » . Il y a une différence entre les deux négations.
Le premier : « il n’est pas un corps » est un avis qui nie l’attribut « corps » à Allah, or nous n’avons pas de science là dessus.
Le deuxième : « Nous ne disons pas que c’est un corps » est une négation de la parole (le terme) qui affirme l’attribut parce que nous n’avons pas de science dessus. Donc, le « corps » nous ne l’affirmons pas et nous ne l’infirmons pas. Pourquoi ? Parce qu’Allah ne l’a pas affirmé pour lui-même et ne l’a pas nié. Comme il ne l’a ni nié ni affirmé nous n’avons pas à nous en occuper ! Nous nous arrêtons là où s’arrête le texte.
Mais nous demandons à la personne le sens qu’elle vise par « corps ». Pour ce qui est du terme nous ne l’utilisons pas (nous nous arrêtons) mais pour ce qui est du sens nous interrogeons : « que veux-tu dire par « corps » ?».
Si par corps tu vise une entité indépendante possédant des qualités qui lui sont propres : il s’élève, il vient, il descend, il se réjoui, il se met en colère et il agrée, et bien nous y croyons !
Mais si par corps tu vise une entité composée de parties dépendantes les unes des autres capable de se détacher au même titre que les corps des créatures, alors ceci est faux.
« La direction »
Idem pour la direction : est-ce qu’Allah est dans une direction ?
Nous répondons : Nous n’employons pas le terme, nous nous arrêtons au texte !
Quant au sens, nous demandons les détails : que veux -tu signifier par « direction » ?
Si par « Allah est dans une direction » tu veus dire qu’il est enfermé dans l’espace temps, alors sache que ceci est impossible et faux.
Si tu veux dire par-là qu’il est en bas et mélangé à sa création, alors ceci est faux également. Allah ta’ala n’est pas dans la direction du bas et n’est pas enveloppé par l’espace- temps.
Mais si tu veut dire qu’il est dans une direction élevée nihiliste qui ne l’enveloppe pas, Il n’y a qu’Allah, et bien alors ceci est vrai.
Le prophète sallallahou ‘alayhi wa sallam est celui des créatures qui connaît le mieux Allah ‘azza wa jall. Il a demandé à la servante : « Où est Allah ?» Elle a répondu : « aux cieux (Fî samâ)». Il l’a interrogé au moyen du terme « Où » qui s’utilise pour interroger sur un lieu.. Elle a répondu avec le terme « Fî » qui introduit un circonstanciel de lieu. Mais ce circonstanciel de lieu est nihiliste. Je veux dire par-là qu’il n’enveloppe pas Allah. Il n’y a au dessus de la création qu’Allah seul. […]
Nous ne disons donc pas de manière absolu qu’Allah est , ou n’est pas, dans une direction. Il faut d’abord étayer les choses selon le découpage précédent.
« Le cloisonnement »
Idem pour le « cloisonnement » (Hayyiz), nous ne prononçons pas le terme et nous demandons le sens à celui qui le cite :
Si tu veux signifier qu’Allah est dans un espace qui l’enveloppe, le cloisonne, alors ceci est impossible est faux car aucune de ses créature ne peut l’envelopper.
Mais si tu veux dire par là qu’il est séparé de sa création et non pas mélangé avec elle et que elle n’est pas dissoute en lui, et bien alors ceci est vrai.
Exemple de ce qui n’a pas été affirmé et infirmé, et qui est une déficience pur :
Nous avons dis dans le (3) : « s’arrêter là où il n’y a pas d’affirmation et de négation à moins que la description de comporte une déficience avéré auquel cas elle doit être nié. »
« les intestins »
Comme par exemple lorsque quelqu’un te demande : « Est-ce qu’Allah a des intestin ? »
Nous répondons : « Non ! Parce que les intestins servent seulement à ceux qui mangent. Allah nourrit ses créatures, et personne ne le nourrit, et il ne mange pas. »
Il se peut qu’une personne dise : « Il y a un Dalîl dans le Coran qui prouve qu’Allah n’a pas d’intestin. C’est le mot « Samad » ! »
« l’appareil génital »
Mais si une personne nous demande : « Est-ce qu’Allah possède un appareil génital ? ». Nous demandons à Allah de nous préserver, parce que les négateurs se précipitent sur les gens de la Sounnah avec des exemples semblables à celui-ci.
Nous répondons alors : « Non ! car seul ceux qui ont besoin d’enfanter possèdent cette chose. Allah ‘azza wa jall « n’enfante point et n’a pas été enfanté et rien ne lui ressemble ».
Une négation comporte une affirmation implicite :
Nous avions dit que la parole de l ‘auteur : « notre croyance c’est l’affirmation » était incomplète car notre croyance est l’affirmation, la négation et l’arrêt.
Mais en ce qui concerne la négation, est-ce une négation pur ?
Réponse : Non ! Les attributs d’Allah qui sont niés renferment l’affirmation d’un [contraire] parfait (complet). Et nous devons croire qu’il renferme un [contraire] parfait. En effet, le but de cette négation est d’affirmer la perfection de son contraire.
Allah ne lèse personne : « Allah ne lèse aucun homme » [younous 44] parce qu’il est juste. Cette négation est évoquée afin d’affirmer la perfection de son contraire.
Chez l’homme il peut y avoir de la justice, mais il y a aussi de l’injustice. On dira : untel est juste mais sur cette affaire il à commis une injustice. L’injustice n’est pas complètement absente. Mais Allah est totalement exempt d’injustice, parce que sa justice est complète (parfaite). Il est impossible de lui attribuer une injustice, que se soit sur un petit nombres ou un grand nombres de choses.
Il est donc exempt d’injustice en raison de sa justice parfaite.
[labonnereference.forumactif.fr]
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Suite au texte présenté par rosiles, je voudrais donner quelques commentaires en relation.
Je voudrais préciser que l’utilisation du concept "séparation" de Dieu vis-à-vis de Sa création peut donner place à une ambigüité. Si on l’utilise sous la considération (comme ça a été fait dans le texte) de non mélange de Dieu à Sa création, alors ceci est vrai, mais si on l’utilise sous la considération que Dieu soit isolé de Sa création, alors ceci est faux, et dans ce sens, Dieu n’est pas séparé de Sa création.
Cet exemple, montre que la question est essentiellement une question de désignation, on peut avoir même expression, comme par exemple "Dieu est séparé de Sa création", avec différentes désignations, selon la considération sous laquelle est utilisée l’expression, alors qu’en revanche, on peut avoir différentes expressions, avec même désignation et même désigné.
Dans le Coran, la désignation du Divin se fait suivant deux façons, par le tanzih, c.à.d. abstraction à toute comparaison, et par le tashbih, c.à.d. le symbolisme par analogie et comparaison. Et ceci on le trouve dans le verset : « Rien n’est semblable à Lui, et Il est l’Auditant, le Voyant » ; « rien n’est semblable à Lui » est une désignation par tanzih, « Il est l’Auditant, le Voyant » est une désignation par tashbih. De même, le verset : « Les regards ne L’atteignent pas, et Lui atteint les regards » ; « les regards ne l’atteignent pas » est une désignation par tanzih, « Lui atteint les regards » est une désignation par tashbih.
Toutefois, pour toute désignation, même celle par tashbih, le sujet de la désignation c’est le tanzih, et le tashbih n’est utilisé dans la désignation que comme objet de tanzih, et là, il y a place à l’erreur et à l’ambigüité. Ainsi, quand Dieu se désigne dans le ciel, c’est une désignation faite par tashbih, pour désigner le tanzih ; l’élévation divine.
Aussi, pour la désignation, on peut dire qu’il y a deux considérations, une considération correspondant à la désignation par tanzih, et une considération correspondant à la désignation par tashbih, et entre elles, il n’y a pas d’opposition, c’est une différence de considération, et non de réalité. Ainsi, sous une considération, on peut utiliser l’expression "Dieu est en toute chose", comme désignation par tashbih, et sous une autre, l’expression "Dieu est au-dessus et au-delà de toute chose", comme désignation par tanzih, alors qu’en fait c’est la même désignation, mais sous deux considérations différentes.
Concernant la question (apportée dans le texte) du "jism", du "corps", attribué à Dieu, il est dit : "nous ne l’affirmons pas et nous ne l’infirmons pas", cependant sous la considération que le "corps" signifierait "une entité indépendante possédant des qualités qui lui sont propres", il est dit : "nous y croyons", c.à.d. à la possibilité du "corps", sans toutefois affirmation ou infirmation, alors que sous la considération que "le corps désigne une entité composée de parties dépendantes les unes des autres capable de se détacher", la possibilité du "corps" n’est pas. Le "corps" est ici une désignation, c’est une désignation par tashbih, pouvant être valable, sous la considération qu’elle désigne le tanzih, alors que sous la considération qu’elle désigne la tashbih, elle ne l’est pas. Il est dit aussi : "Nous ne disons pas que Dieu est un corps", ce qui signifie que nous ne désignons pas Dieu par le "corps", c’est une désignation par tanzih, par abstraction de toute comparaison, alors que les deux désignations, par tashbih et par tanzih, allant dans le même sens, celui du tanzih.
Citation
faqir a écrit:
Assalama alaikoum
Désolé, mais je ne prétend pas être des gens de science, et les commentaires que j'écris ne concernent pas spécialement leurs propos, même si dans mon intervention précédente, ces commentaires sont venus dans ce cadre, mais ils reflètent mes propores propos, que j'ai déjà mis auparavant, propos pouvant être en conformité avec ceux des gens de science, en dépit des différences d'expression. De toute façon, tu es libre de penser ce que tu veux et comme tu veux, mais sache qu'on ne peut figer la pensée des gens, et comme je l'avais dit, un forum est fait pour qu'on puisse échanger les idées, en dépit des différences qui peuvent exister à ce niveau.
Citation
rosiles a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalama alaikoum
Désolé, mais je ne prétend pas être des gens de science, et les commentaires que j'écris ne concernent pas spécialement leurs propos, même si dans mon intervention précédente, ces commentaires sont venus dans ce cadre, mais ils reflètent mes propores propos, que j'ai déjà mis auparavant, propos pouvant être en conformité avec ceux des gens de science, en dépit des différences d'expression. De toute façon, tu es libre de penser ce que tu veux et comme tu veux, mais sache qu'on ne peut figer la pensée des gens, et comme je l'avais dit, un forum est fait pour qu'on puisse échanger les idées, en dépit des différences qui peuvent exister à ce niveau.
walaikoum salam
changer des idee oui, dans d'autres chose que la religion, il a été parachever n'est ce pas, donc, il n y a pas de place pour les avis de chacun d entre nous. demander aux de gens de science c'est ce qu'on nous a demander, ce n'est pas un jeux. c'est notre vie.
depuis l'ouverture de ce poste, seul les gens de bidaa qui ose donner des avis perso. donc il y a un problème, ils ont pas compris ce que c'est l'islam. c'est comme ci la religion n'est pas complète.
certe, on a senti de changement de ton cote, c'est une bonne chose,alhamdoulillah. il y a encore du travail.
Tout musulman doivent SAVOIR QUE l 'islam a ete parachever et qu'il na laisse aucune PLACE aux avis,commentaire, perso.
sinon l'islam perdra sa vrais nature qui est la soumission a Allah.
Citation
filsdelislam a écrit:
Allah n'existe sans endroit si tu veux mais il dis sa peut tu m'expliquer melle rif haine
Allah est Celui qui a élevé [bien haut] les cieux sans piliers visibles. Il S'est établi [istawa] sur le Trône et a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l'Ordre [de tout] et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur."
(Sourate 13 / Verset 2)
L'imam Abu Hanifa (m. 150) indique dans sa Wasiyya : « S'il avait été dans un endroit et avait eu besoin de s'assoir et de se reposer avant de créer le trône, alors la question "Où était Allah ?" se serait appliquée à lui, ce qui est impossible… Nous affirmons qu'Allah est établi (istawa) sur le trône sans avoir besoin (haja) de celui-ci, et sans installation (istiqrar) au dessus de celui-ci, car Il est Celui qui préserve le Trône et les autres [créatures] sans avoir besoin d'aucune d'entre elles. ». Abu Hanifa, Wasiyyat al-imam al-a`zam Abu Hanifa, ed. Fu'ad `Ali Rida (Beyrouth : Maktabat al-Jamahir, 1970) p. 10.