Si sur la question palestinienne, les islamistes du MUR et d’Al Adl wal Ihssane jouent les premiers rôles, sur l’affaire Charlie Hebdo ce sont les salafistes qui ont pris le leadership. Détails.
Il n’y a pas que le roi Mohammed VI et le gouvernement Benkirane à avoir dénoncé le drame qui a frappé Charlie Hebdo. Al Adl wal Ihsane, mais aussi le Mouvement Unicité et réforme (matrice du PJD) sont sur la même longueur d’onde. En revanche, les autres figures de l’islamisme marocain ne se sont pas encore exprimées.
Les arrestations dans les rangs des partisans de Daesh se poursuivent. Les autorités ont interpellé une dizaine de salafistes à Fnideq, Tétouan et Agadir. C’est la deuxième grande opération de ce genre en l’espace de trois jours sans. Et une nouvelle fois, le ministère de l’Intérieur n’a pas publié le moindre communiqué annonçant la nouvelle. Le contexte des fêtes de fin
En une journée, la police marocaine a multiplié les interpellations de présumés salafistes. L’approche des fêtes de fin d’année n’est pas étrangère à ces opérations.
Tanger se démarque des autres bastions du salafisme au Maroc par les «brigades de la vertu» qui sévissent contre des citoyens. Les différents corps de la sûreté tentent de limiter leurs champs d’actions en procédant à l'arrestation, de temps à autre, de quelques adeptes de cette autoproclamée «police religieuse». Aujourd’hui, les autorités viennent d’interpeller cinq membres de ce
Au Yémen, l’ambassadeur de Paris a sollicité la collaboration du Maroc pour identifier les salafistes français -d'origine marocaine- qui combattent dans les rangs de l’antenne locale d'Al Qaida. C’est ce que vient de révéler un document confidentiel publié sur Twitter.
Une première. Les autorités locales de Tanger autorisent les chiites à célébrer la Achoura. Une autorisation qui n’est que la conséquence de l’émergence d’un nouvel ordre mondial dans lequel le chiisme n’est plus l’ennemi à abattre mais plutôt les salafistes «takfiristes» de Daesh.
L’arrondissement de Béni Makada à Tanger est de nouveau l'objet d'une opération de police musclée. Des salafistes tentent, depuis quelques semaines, d’imposer leur «loi» sur le reste des citoyens, en tabassant ou en fouettant, au nom de la Chariaâ, des personnes qui ne partageant pas leurs convictions.
A Tanger, les autorités locales livrent une course contre la montre pour que les actions des adeptes de l’application de la charia, concentrées jusqu’à présent à Béni Makada, ne s'étendent pas à d'autres quartiers de la capitale du Détroit.