La lutte contre les réseaux terroristes, s’intensifie. Les autorités marocaines viennent d’annoncer l’arrestation de huit personnes qui auraient des liens avec Al Qaeda au Mali. Une annonce faite le même jour que la visite de Catherine Ashton, le chef de la diplomatie de l’Union européenne.
Hier matin, nous vous annoncions que les gravures préhistoriques de Yagou, dans le Haut Atlas, n’auraient pas été endommagées. Cet après-midi, un militant des droits humains, Omar Louzi, revient à la charge en affirmant «formellement» qu’au moins 7 d’entre elles l’ont été. Selon lui, le PJD aurait crée une «diversion» en focalisant l’attention des journalistes sur une seule
Après des mois de laxisme, les autorités réagissent à la succession d’agressions commises par des salafistes contre des citoyens marocains. Rabat tente d’éviter ce qui se passe, actuellement, en Tunisie et Libye.
Sans crier gare, des salafistes s’en sont pris à des gravures préhistoriques du soleil dans le Haut-Atlas et les ont détruites. Les Amazighs craignent la répétition de tels actes, qui entraineraient la disparition de leur patrimoine culturel et en appellent à une réaction du ministère de la culture.
Est-ce le début de la fin de la lune de miel entre le PJD et les salafistes? Ces derniers jouent la carte El Himma pour que le dossier de leurs détenus puisse avancer. Benkirane, après neuf mois à la primature, n’a rien pu faire à ces «frères» salafistes. Et pourtant la Haute délégation des prisons est sous sa tutelle.
Le respect des engagements du Maroc en matière des droits de l’Homme sera examiné à la loupe par Juan Mendez, le rapporteur des Nations-Unies sur la torture. Le gouvernement Benkirane a adopté un projet de loi contre la torture et les disparitions forcées.
Dans une déclaration faite jeudi matin, le ministre marocain des Affaires Etrangères, M Saâdeddine Al-Othmani, a fait savoir que Rabat s’opposait à toutes formes d’intervention militaire au Mali. Partagée par Alger, cette prise de position va à l'encontre de celle défendue par les membres de la CEDEAO qui exhortent pour leur part l’ONU à approuver le déploiement d’une force de paix africaine dans le nord du
Si la majorité gouvernementale est divisée quant à la position à prendre vis-à-vis de l’affaire Nahari-Laghzioui, ce n’est guère le cas pour les islamistes et les salafistes. A l’unisson, ils apportent un soutien sans équivoque au prédicateur d’Oujda.
Les détenus salafistes ne sont pas prêts pour le moment à une rencontre avec des diplomates de l’administration Obama installés à Rabat. C’est là, la réponse de la Commission conjointe de défense des détenus islamistes à une invitation américaine.
Le dossier des détenus salafistes est loin d’être clos. La libération, février, des têtes d’affiche de ce courant n’est que l’arbre qui cache la forêt. Il y a encore environ 1000 prisonniers islamistes dont certains sont en grève de la faim depuis le 9 avril. Des ONG sonnent le tocsin.