Le 5 mars à Rabat, Mohamed El Fizazi sera promu «guide général» de l’Association marocaine de prédication et de réforme. La structure ambitionne de rassembler les salafistes marocains. Un projet qui intéresse, également, le PAM d’Ilyas El Omari.
Des salafistes prennent la défense de l’imam limogé à Salé par le ministre des Habous et des Affaires islamiques. Ils accusent Ahmed Toufiq d’être au service des laïcs marocains. Un député du PJD s’est rallié à la campagne contre le ministre.
Après des années d’attente et de réflexion, Mohamed El Fizazi annonce la création dans les prochaines semaines d’une «association politique, prédicatrice et éducatrice». Le salafiste entend se positionner comme le rassembleur des islamistes qui ne se retrouvent pas dans le discours du PJD.
L’hostilité larvée entre la zaouïa boutchichie et les islamistes marocains a fini par éclater au grand jour à l’occasion de la fête d’Al Mawlid. La confrérie religieuse de Madagh est la cible d’attaques virulentes depuis quelques jours.
Le salafiste Abdelkrim Chadli espère toujours persuader ses anciens compagnons de cellule de rejoindre son projet de courant islamiste réformateur. Il souhaite lancer son mouvement le 11 janvier depuis l’hôtel Farah à Casablanca, l’une des cibles des attentats du 16 mai 2003.
A peine libérés, les voilà qu’ils projettent la création d’un «courant salafiste réformateur» sous la tutelle du Mouvement démocratique et social. Une formation créée par Mahmoud Archane, ancien commissaire de police durant les années de plomb.