A l’approche des fêtes juives, musulmanes et chrétiennes prévues fin mai en France, le gouvernement Edouard Philippe a ouvert une brèche pour permettre certaines célébrations religieuses. Malgré le caractère discriminatoire d’une éventuelle mesure excluant la célébration de la fin de Ramadan, les dignitaires musulmans recommandent une suspension «le plus longtemps possible».
Après un relâchement de plusieurs jours, poussant des citoyens à croire à un allègement des mesures de contrôle dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités de Rabat et de Casablanca ont resserré l'étau. Malgré les autorisations spéciales de sorties exceptionnelles, des citoyens ont été empêchés de se rendre dans certaines zones des deux villes.