Hier, Moussa, un jeune Sénégalais vivant à Tanger, poursuivi par la police, est mort défenestré. Les rafles contre les Subsahariens soupçonnés de vouloir passer irrégulièrement en Espagne, ont repris dans la ville du détroit. Vers Nador, elles n’ont même jamais cessées.
Une fois n’est pas coutume, l’Algérie a extradé vers le Maroc deux présumés combattants islamistes. La coopération sécuritaire entre les deux régimes est à l’image de leurs relations tendues.
Après les éloges européens sur la nouvelle politique migratoire du Maroc, voilà qu’arrivent les critiques. Et bien entendu, c’est sur le sujet des droits de l’homme au Sahara qu’elles se concentrent. Au parlement européen, les amis du Polisario ont réussi à transformer un rapport, en principe consacré au Sahel, en un réquisitoire contre le Maroc.
Pour une première, c’en est une ! Des membres du Polisario sont au Maroc suite l’invitation de la jeunesse de l’USFP. La semaine prochaine, les USFPeistes sont appelés à rendre la politesse aux amis de Mohamed Abdelaziz en visitant les camps de Tindouf.
Le Maroc est rattrapé par son passé au Sahara. Le dossier des disparitions forcées n’est pas encore clos. La découverte de la fosse commune datant de 1976 est du pain bénit pour le Polisario. Hier, au Conseil des droits de l’Homme à Genève, la délégation du Front en a fait la promotion. Rabat paie, ainsi, ses tergiversations à opérationnaliser les recommandations du rapport final de l’IER.
Le roi Mohamed VI a pris connaissance du rapport thématique du CNDH relatif à la situation des migrants et des réfugiés au Maroc. Le document propose une politique publique protectrice des droits des migrants, basée sur la coopération internationale. Parmi ses recommandations, l’octroi du statut de réfugié à certains migrants et la régularisation exceptionnelle d’une catégorie de migrants
Deux ans et presque deux mois après l’adoption de la constitution du 1er juillet 2011, le Conseil constitutionnel vient de réduire quelques pouvoirs des députés. Désormais, ils n’ont plus le droit de demander la comparution des présidents des conseils nommés directement par le roi Mohammed VI. Une décision qui conforte le refus de Driss El Yazami, de présenter, en juillet 2012, le bilan du CCME devant une commission de