La cour de cassation devra, sauf coup de théâtre, nommer dans les prochains jours un juge d’instruction afin de mener une enquête sur une affaire impliquant le ministre de l’Intérieur. Suite à la répression du sit-in du 2 août, des ONG viennent de déposer une plainte contre Mohand Laenser.
Un sit-in devrait se tenir, ce mardi soir, à Casablanca pour protester contre la grâce royale accordée «par erreur» au pédophile espagnol Daniel Galvan, mardi dernier. Le rassemblement est prévu à partir de 22h (GMT) à la Place des pigeons (Place Mohamed V), indiquent ses organisateurs sur Facebook. Daniel Galvan a pour rappel été condamné en 2011, à 30 ans de prison pour le viol de 11 enfants
L’affaire Chakib continue de faire parler. Pas plus tard qu’hier, «le Club des avocats au Maroc», la famille et les amis de cet étudiant marocain, accusé du meurtre de son professeur de médecine de confession juive, ont tenu un sit-in devant l’ambassade d’Ukraine à Rabat. Objectif : exhorter les autorités de Kiev à veiller qu’un procès équitable puisse avoir lieu.
Le roi Juan Carlos a demandé, lors de sa visite au Maroc mi-juillet, du roi Mohammed VI de gracier des détenus espagnols. Mardi, une quarantaine d’entre-eux ont été libérés. Parmi eux un violeur de onze enfants marocains ?
Plusieurs jeunes marocains (hommes, femmes) se sont mobilisés pour protester contre le festival Mawazine et réclament son «abolition». Ils ont ainsi organisé un sit-in devant le Parlement à Rabat, mais l’intervention des forces de l’ordre a fait des blessés.
Hier, environ 200 personnes se sont réunies devant le parlement marocain. En ligne de mire, l’abrogation de l’article 475 du code pénal marocain, qui a poussé Amina Filali au suicide le 10 mars dernier, déclenchant une vague d'émotions et d'indignation à travers tout le Maroc. «Sadique», «moyenâgeux» ou «aberrant», les manifestants n’ont pas lésiné sur les qualificatifs pour
Au Maroc, les manifestations se suivent mais ne se ressemblent pas. Celle programmée ce dimanche 15 mai devant le siège de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), considéré comme un centre de torture, a été violemment réprimée par la police. Des dizaines de personnes ont été blessées, dont des cas graves.
En parallèle avec la vague de manifestations déclenchée le 20 février dernier au royaume, les enseignants tentent depuis un mois de faire entendre leurs revendications. Ils se retrouvent au quotidien devant le ministère de l’éducation nationale, afin de réclamer, entre autres, l’amélioration de leurs conditions de travail. Des manifestations pacifiques, jusqu'à jeudi 24 mars, où la police aurait violement