Si certaines activités de l’AMDH sont interdites par le ministère de l’Intérieur, celles des mouvements salafistes n’ont pas du tout le même problème. Elles sont toutes autorisées qu’elles soient organisées dans les locaux d’associations ou dans la rue. Une tolérance qui intrigue.
Deux policiers ont été désarmés par le directeur général de la sûreté nationale. Ils sont soupçconnés d'avoir torturé une femme accusée de prostitution à Wlad Wjih.
Oussama Housne et Wafaâ Charaf sont toujours derrière les barreaux et Amnesty International réitère sa demande de libération. L’ONG estime que l’attitude du Maroc à l’endroit de ces deux citoyens «remet en cause la réalité de la détermination» des autorités chérifiennes à mettre un terme à la torture.
Près d’une dizaine d’organisations non gouvernementales ont déploré l’attitude des autorités marocaines face aux allégations de tortures. Ces réactions interviennent suite à l’assignation en justice, fin janvier, de l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) par le Maroc. Ces organisations de défense des droits de l’homme s’inquiètent des poursuites
Même si des rapports d’ONG internationales, du parlement européen, de la Douma russe et de témoignages d’anciens détenus de Guantanamo pointent, tous, du doigt l’implication du Maroc dans le programme de torture de la CIA, des documents révélés de l’agence américaine ne mentionne pas le royaume.
L’Union Européenne se félicite de la décision du Maroc de ratifier le protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Dans le cadre du Forum mondial des droits de l’Homme qui se tient à Marrakech, elle a rappelé que la promotion de la bonne gouvernance et des droits de l'homme est au cœur du dialogue politique avec le Maroc, et un domaine