L’Espagne est encore dans le collimateur de l’ONU dans le cadre de l’affaire Ali Aarrass. Un comité des Nations Unies vient en effet d’affirmer que l’extradition du Belgo-Marocain au Maroc était «illégale» et a demandé aux autorités espagnoles de fournir une compensation adéquate au détenu pour des actes de torture et de mauvais traitements.
Le procès en appel de Wafaâ Charaf a été ajourné au 29 septembre. La mobilisation de ses partisans réclamant sa libération ne faiblit pas. Il y a cinq jours, ils ont organisé un sit-in devant l’ambassade du Maroc à Paris. De son côté le parti de la Voie démocratique continue de rejeter l’accusation officielle d’«allégations mensongères de torture» à
Alors même qu’une délégation d’Amnesty se trouvait encore au Maroc, depuis Londres, la direction d'AI publiait un communiqué accusant Rabat de torturer sept détenus sahraouis. Les autorités marocaines ont immédiatement répondu. Détails.
Il faut nous indigner de toutes nos forces : Wafaa Charaf est en prison pour avoir dénoncé la brutalité de la police marocaine. Je sais que c'est un euphémisme d'ajouter les mots "brutal" ou "violent" à "police marocaine", et je sais qu'on en rirait dans des circonstances normales. Mais là, la jeune Wafaa en est condamnée à UN AN DE PRISON FERME. C'est donc plutôt tragique. D'où cet appel qui fait
Après l'appel lancé aux autorités marocaines par Amnesty International pour la libération des militants condamnés pour fausses allégations de torture, l'une des concernés, Wafaâ Charaf s'est exprimée du fond de sa cellule dans une lettre adressée à ses camarades militants. Elle n'a pas l'intention d'abandonner son combat. Détails.
Pour Amnesty International, il n'existe aucune autre issue. Les militants condamnés pour fausses allégations de torture au Maroc doivent être "immédiatement" libérés. C'est l'appel lancé hier par l'ONG aux autorités chérifiennes, estimant que leur attitude envers les citoyens "renforce la culture de l'impunité". Les cas de Wafaâ Charaf et Oussama Hassni, particulièrement évoqués. Détails.
Et de deux. Après la sentence contre Oussama Hassni, condamné le 26 juillet, à trois ans de prisons et 100 mille dirhams d’amende pour «allégations mensongères de torture», c’est au tour de Wafaâ Charaf de subir les foudres de la justice. Une cour de Tanger vient de prononcer contre elle un an d’emprisonnement et une amende de 50 mille dirhams pour les mêmes chefs d’inculpation.